Manifestations

Un des objectifs de l’association est d’organiser ou de participer à la mise en place de manifestions culturelles en collaboration avec d’autres associations, des municipalités, des universités, cinémas, salles de spectacles, etc.


Année 2024/25


 


Ouverture de la saison 2024/25 et concert exceptionnel du tromboniste Filippo Vignato
Vendredi 4 octobre à 19h30 au Forum des Arts et de la Culture de Talence


Les associations talençaises l’Italien Autrement et Notre Italie proposent une soirée exceptionnelle vendredi 4 octobre au Forum des Arts et de la Culture :

De 19h à 19h30 : présentation des associations culturelles Notre Italie et l’Italien Autrement
A 19h45 concert solo “All About Dreaming” du tromboniste italien Filippo Vignato (entrée 15 €). 

→ Filippo Vignato est considéré comme l’un des musiciens italiens les plus intéressants de sa génération. Il a développé une vision musicale claire, sans frontières entre les genres et où le processus rituel de l’improvisation touche l’auditeur. Il est actif dans différents domaines de la musique créative, embrassant le jazz contemporain, l’improvisation libre, la musique nouvelle et la musique du monde. Il a remporté le prix du « Meilleur nouveau talent » lors du concours « Top Jazz » de 2016. Tout au long de sa carrière, il a reçu plusieurs autres prix : du prix du meilleur soliste au Barga Jazz 2011 au Burghausen European Young Artists Jazz Award 2017.

foto : Francesca Sara Cauli

All About Dreaming est une performance de trombone solo du tromboniste italien Filippo Vignato qui s’adapte et interagit avec les différentes dimensions acoustiques des espaces d’accueil : un dialogue essentiel et minimaliste avec les échos, les réverbérations et les résonances du lieu à découvrir et dans lequel il faut s’immerger pendant le concert, tant pour l’interprète que pour le public. C’est précisément la relation forte et l’interaction avec l’espace qui redéfinit la narration musicale et performative de temps en temps, dans une recherche continue des possibilités sonores et acoustiques expressives des réfractions environnementales au cours de la pratique de l’improvisation libre.

Billetterie sur place ou en ligne (conseillée)

Lien vidéo

 


Année 2023/24


 


CONCERT JAZZ du quartet « Across the Lines » du tromboniste Andrea Glockner
& UNIQUE PROJECTION EN FRANCE du film 7/8 (Sept-huitème) de Stefano Landini
Vendredi 3 mai à 20h au cinéma Utopia de Bordeaux.
Tarfi unique 10€, prévente à partir du 24 avril au cinéma.
Une soirée autour du jazz, du cinéma, et de la liberté…!


(SETTE OTTAVI)
Stefano LANDINI
Italie 2007 1h14 VOSTF – sous-titré par l’association Notre Italie – Bande annonce
Avec Fabrizio Nicastro, Ernesto Mahieux, Alessandro Vantini, Flavio Montrucchio…
Scénario Stefano Landini, Devor De Pascalis, Giulia Graglia
Musique Paolo Fresu

Turin, 1940. La musique jazz est interdite car elle est considérée comme un “véhicule ésotérique” et une menace pour la mélodie italienne. Lorsque l’Alliance hitlérienne se resserre, ce qui vient des Etats-Unis est tourné en dérision par la “culture” du régime et les restrictions limitent les possibilités de le jouer devant un public.
« Dans l’histoire que je voulais réaliser, cette situation est exacerbée pour augmenter son effet dramatique et encourager une double réflexion puisqu’elle est entrelacée en arrière-plan avec l’intolérance parallèle et bien plus tragique envers la population juive, dictée par les lois raciales de l’époque. Les musiciens impliqués dans l’histoire font l’objet d’une véritable discrimination et représentent un triste bouc émissaire de ce à quoi l’intolérance peut conduire. Une soif irrationnelle de vengeance est déversée sur eux sans explication : ils sont conduits à la mort par une erreur judiciaire flagrante, mais en même temps par une attitude répressive qui dépasse les époques et le contexte historique, mais qui devrait inviter chacun d’entre nous à la réflexion. Je m’excuse donc pour toute incohérence historique, en rappelant qu’il s’agit d’une histoire fictive, et en espérant que le visionnage de ce film – au-delà des idéologies et des époques représentées – puisse susciter un débat sur l’importance de la liberté d’exprimer ses idées à travers n’importe quelle forme artistique » (S. Landini).
Le film veut nous faire réfléchir sur la manière dont les formes d’expression les plus variées – de la musique à l’art, en passant par la littérature – peuvent constituer une menace en période de totalitarisme
C’est à Paolo Fresu, l’une des stars contemporaines de la note bleue en Italie, qu’on a confié la trame sonore de ce film, hélas jamais sorti sur nos écrans. Délicat, sensuel mais jamais mièvre, ce jazz feutré renvoie immanquablement à l’univers vintage de Miles, l’une des idoles du trompettiste sarde, comme le suggère d’ailleurs la première plage, intitulée Ascensore per il paradiso. (source voir.ca).

Across the lines est un quartet international né d’une rencontre à l’Académie Nationale Italienne de Jazz. La complicité entre les musiciens, le plaisir de jouer ensemble et l’envie de partager leur musique sont évidents dans le groupe. Le quartet est composé du tromboniste et tubiste franco-italien Andrea Glockner, du pianiste italo-dominicain Santiago Fernandez au piano et clavier très influencé par Keith Jarrett, Bill Evans, Ahmad Jamal, Paul Bley, de Silvia Bolognesi à la basse électrique, symbole de l’improvisation libre en Italie, régulièrement impliquée pour des concerts aux Etats-Unis notamment avec l’Art Ensemble of Chicago, et du batteur italo-suisse Alessandro Alarcon aussi bien actif sur la scène jazz suisse que celle des musiques actuelles.
Le nom du quartet, en écho au thème du film, fait référence à la musique qui nous libère et aide à franchir les frontières de toute nature. Le quartet propose un jazz entre tradition et modernité, influencé par d’autres musiques comme le rock et le funk pour leurs énergies, la libre improvisation, mais aussi le hip hop pour sa fluidité et sa légèreté.

 


Festival le Printemps Italien, du 29 mars au 7 avril à Bordeaux, Talence, Gradignan, Latresne


 


En partenariat avec le Marché de la Poésie, présentation du livre Federico Fellini, grand sorcier de l’imaginaire par Patrice Lajus le mardi 26 mars à la librairie Olympique de Bordeaux. 


Cet ouvrage comporte en sa première partie un essai paru en 1993, Federico Fellini ou la vision partagée, qui propose un voyage à Rome et surtout dans l’œuvre d’un cinéaste majeur du XXe siècle qui a représenté la Ville dans plusieurs films, contribuant à enrichir sa mythologie à l’égal de nombreux artistes importants de l’histoire culturelle italienne.
Ce texte envisage en outre les échanges qui se tissent entre la réalité et les rêves dans les films du réalisateur, ainsi que les résonances établies avec l’imaginaire du spectateur. Mêlant analyse et impressions subjectives, il se veut aussi une réflexion sur les pouvoirs et les spécificités du cinéma dans sa représentation évocatrice du monde extérieur autant qu’intérieur.
La deuxième partie, intitulée Suite fellinienne, témoigne des échos persistants des films trente ans après la mort du cinéaste, explorant quelques aspects révélateurs de sa vision du monde. L’ensemble se veut une synthèse de la relation passionnée de l’auteur avec l’œuvre de Fellini. Patrice Lajus, puisant dans le cinéma matière à vivre et à rêver, a écrit sur divers réalisateurs à l’imaginaire singulier : Federico Fellini, Pier Paolo Pasolini, Woody Allen, Tim Burton, Bruno Dumont… Il a publié en 2023 un essai sur La Montagne sacrée d’Alejandro Jodorowsky.

 


A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, projection du film Il reste encore demain de Paola Cortellesi le vendredi 8 mars à 20h00 au cinéma UGC de Bordeaux.


Dans l’après-guerre des années 40 à Rome, Delia, mère de trois enfants et épouse d’un mari autoritaire et violent, trouve du réconfort auprès de son amie Marisa. L’arrivée d’une lettre mystérieuse à la veille des fiançailles de sa fille ainée va pousser Delia à prendre son destin en main et imaginer un avenir meilleur.

 


Célébrons les langues maternelles & paternelles, journées organisées par la ville de Bordeaux avec la participation de Notre Italie, le samedi 17 février, salle Saint-Augustin de Bordeaux (entrée gratuite)


L’association propose conférences, rencontres, témoignages, un concert et des lectures pour montrer la richesse de la diversité linguistique en Italie et au delà.

16h – Conférence « La notion de langue maternelle en contexte minoritaire, une perspective désirante » de Giovanni Agresti.

→ Giovanni Agresti est professeur des universités en sciences du langage à l’Université Bordeaux Montaigne et Professore Associato (Maître de Conférences) en Linguistique, Langue et Traduction – Langue française à l’Université « Federico II » de Naples. Il est spécialiste de la francophonie (européenne et africaine), de politiques et droits linguistiques et de sociolinguistique, notamment dans le cadre de la documentation des langues minoritaires (occitan, romani, arbëresh, croate, molisan, francoprovençal des Pouilles, frioulan…). Il est Président du Réseau international POCLANDE (Populations, Cultures, Langues et Développement). source : https://francophonea.fr

17h – Conférence « La traduction, langue de l’Europe. Et en famille ? » de Fabrizia Parini.

En partant de cette célèbre phrase de Umberto Eco citée à la maison de l’Europe de Bruxelles, nous parlerons de la valeur de la traduction en Europe, de différents domaines d’utilisation et nous introduirons la famille européenne bilingue ou multilingue d’aujourd’hui et la traduction dans ce contexte.

→ Fabrizia Parini est traductrice et professeur de traduction. Elle a travaillé pour Garzanti à la réalisation de dictionnaires français-italien, traduit des essais et des textes techniques et scientifiques et a travaillé aussi dans l’audiovisuel. Elle a été la directrice de l’école de traduction Civica Scuola Interpreti e Traduttori Altiero Spinelli de Milan.

18h – Témoignages vidéo « Cultures minoritaires dans l’Italie d’aujourd’hui » de Stefania Graziano

Avec les témoignages vidéo de Giuliana Portas pour le catalan, Tiziana Gallien pour l’occitan, Bruno Maruca pour le ladino et Michele Borsatti pour le romagnol, la richesse des cultures minoritaires en Italie est mise en avant.

19h – Pause gourmande – assiette italienne et un verre de vin (10€)

20h – Concert/lecture – Paolo Damiani à la contrebasse et lecture de poésies par Stefania Graziano (entrée gratuite, participation “au chapeau” pour soutenir l’association !)

Comme la musique, la poésie est un langage universel capable d’abattre toutes les barrières et de rapprocher les hommes. Ainsi dans cette dernière partie, la contrebasse de Paolo Damiani dialoguera avec les poésies lues par Stefania Graziano, en dialecte frioulan, calabrais, sicilien, romagnol – traduites en italien et en français – de Pier Paolo Pasolini, Salvatore di Giacomo, Carlo Porta, ecc.

→ Paolo Damiani, bassiste de jazz, violoncelliste, compositeur et chef d’orchestre italien s’est produit et a enregistré avec de nombreux artistes et groupes de renom. Il a commencé à diriger à la fin des années 70, puis a composé de la musique pour la radio et le théâtre. Sa musique de jazz – qui va de l’avant-garde au big band en passant par le post-bop et le free jazz – est remplie d’arrangements complexes et d’instruments peu communs pour le jazz. Soucieux de partager son amour de la musique et de donner aux jeunes artistes la possibilité de se perfectionner, Damiani a participé à la fondation de l’école de musique Testaccio et du Comité des musiciens italiens. Il a enseigné avec compétence au conservatoire de Milan et au conservatoire de l’Aquila, et a même créé un orchestre national de jazz pour jeunes de 20 musiciens, l’IS Ensemble (source http://paolodamiani.com/biografia-fr)

→ Stefania Graziano, active promotrice de la culture italienne, en 2010 elle a créé l’association culturelle Notre Italie pour contribuer à la diffusion de la culture italienne. Elle a fondé en 2018 la revue en ligne Simposio Italiano et dirige le festival Le Printemps Italien. Elle collabore avec différents festivals en Italie et en France.

 


Doppio Senso 2“, soirée hommage à Italo Calvino, vendredi 15 décembre au château de Thouars (Talence), en partenariat avec la bibliothèque Giuliano Briganti – Fondazione Antico Ospedale Santa Maria della Scala de Sienne


17h – Introduction de la soirée par Stefania Graziano – Lecture en Italien et Français d’extraits de romans de Italo Calvino par les élèves de l’atelier de lecture de l’association l’italien autrement – Lecture d’extraits de la pièce “La città abbandonata” par les élèves de l’atelier de théâtre.

18h – Conférence en ligne de Gianni Venturi (historien) “Italo Calvino – Giorgio Bassani. Relations, contiguïté et différences entre 2 classiques de la contemporanéité”

19h – Présentation de l’exposition DOUBLE SENS 2. ITALO CALVINO. Bibliographie annotée de l’artiste avec Beatrice Pulcinelli (bibliothèque Giuliano Briganti de Sienne)

20h – Apéritif dinatoire

Le 15 octobre 1923, Italo Calvino, l’un des écrivains les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle, est né à Santiago de Las Vegas de La Habana, à Cuba, de parents italiens. Dans sa vaste œuvre littéraire, on peut parler de multiples courants, thèmes et intérêts qu’il a abordés de temps à autre. On parle d’une phase néo-réaliste (Le chemin des nids d’araignée, Dernier venu le corbeau) et d’une phase réaliste (L’entrée en guerre, La spéculation immobilière, Le nuage de fumée, La journée du contrôleur), d’une phase fantastico-allégorique (Le vicomte clovré, Il barone rampante, Il cavale, etc, Il barone rampante, Il cavaliere inesistente, Marcovaldo) et d’une phase cosmicomique (Le Cosmicomiche, Ti con zero), d’une phase combinatoire (Il castello dei destini incrociati, Le città invisibili) et d’une phase postmoderne (Se una notte d’inverno un viaggiatore, Palomar). En outre, à côté de la production strictement narrative, on trouve une riche production non fictionnelle (The Lion’s Marrow, The Labyrinth Challenge, A Stone Above, American Lessons). Après avoir vécu pendant de longues périodes dans des villes importantes comme San Remo, Turin, Paris et Rome, il meurt à Sienne le 19 septembre 1985, à l’hôpital Santa Maria della Scala, qui était encore en activité à l’époque, avant sa transformation définitive en musée et centre culturel.

 Gianni Venturi est professeur de littérature italienne à la faculté des lettres de l’université de Florence, où il a obtenu son diplôme avec le professeur Walter Binni, maître de la critique contemporaine. Il a écrit un livre célèbre sur Cesare Pavese, basé sur sa thèse, qui a été suivi par plusieurs publications sur D’Annunzio, Morante, De Pisis, Bassani et d’autres auteurs importants du XXe siècle, ainsi que sur l’Arioste et Tasso. Il a dirigé l’Institut d’études sur la Renaissance de Ferrare et est président de l’Association des amis des musées et monuments de Ferrare, du comité pour l’édition nationale des œuvres d’Antonio Canova et du comité scientifique de l’Institut de recherche sur le néoclassicisme de Bassano del Grappa.

Présentation de l’exposition DOUBLE SENS 2. ITALO CALVINO. Bibliographie annotée de l’artiste avec Beatrice Pulcinelli (bibliothèque Giuliano Briganti de Sienne).

L’exposition Doppio Senso2 organisée par Elisabetta Olobardi, Antonella Pieraccini, Beatrice Pulcinelli et Simoneta Zanuccoli pour l’édition de Sienne, a été présentée à la Bibliothèque Giuliano Briganti, dans le musée Fondazione Antico Ospedale Santa Maria della Scala de Sienne, du 20 février au 30 juin 2023. L’objectif de l’exposition qui a connu un grand succès était de célébrer l’un des écrivains les plus novateurs du XXe siècle, l’année du centenaire de sa naissance, en promouvant un collectif de trente-sept artistes qui ont créé des œuvres sous forme de livres, c’est-à-dire des “livres d’artiste” inspirés des textes d’Italo Calvino, réalisés à la main en un seul exemplaire, en utilisant des matériaux hétéroclites. On assiste ainsi à l’utilisation de papiers japonais ou en accordéon, imprégnés de couleurs et de signes graphiques, qui dialoguent avec des collages de tissus ou des branches de chêne brûlées, suscitant une grande curiosité. Dans ces expériences artistiques, le livre s’éloigne de sa fonction première et permet à l’artiste d’utiliser les pages, non plus soumises aux règles de la lecture, mais utilisées comme un espace figuratif pour une recherche esthétique singulière.

 Beatrice Pulcinelli est née à Sienne, ville où elle vit et où elle a obtenu son diplôme d’histoire de l’art. Depuis 2003, elle travaille à la bibliothèque et photothèque Giuliano Briganti, un centre d’études hautement spécialisé dans le domaine de l’histoire de l’art qui fait partie intégrante du musée Santa Maria della Scala, aujourd’hui Fondation Antico Ospedale. Beatrice a eu diverses expériences de commissariat de catalogues d’exposition consacrés à la culture siennoise, de coordination d’expositions temporaires pour le musée consacré à la photographie. Depuis 2015, elle organise des expositions consacrées aux livres d’artistes, auxquelles elle participe également en tant qu’artiste, continuant à cultiver sa pratique picturale, avec trente ans d’expérience, après avoir été diplômée de l’Institut d’art de Sienne et de nombreuses expositions individuelles et collectives.

 


7ème édition de la semaine de la cuisine italienne dans le monde


Mercredi 15 novembre, 18h30 – Saveurs calabraise, salle Mauriac de Talence (en partenariat avec l’association l’italien autrement)

Nous mettrons à l’honneur quelques spécialités calabraises lors de cette soirée, autour de la bergamote, de vins, d’huile d’olive et de charcuterie.

Nous commencerons la soirée par une connexion avec la directrice du musée de la bergamote de Reggio de Calabre Karine Marguerite Thierry et le président du Pôle Bergamote Vittorio Caminiti qui nous parleront de l’histoire de la bergamote, de ses propriétés et de son utilisation dans la cuisine et dans la parfumerie.

Certains de ces produits nous ont été offerts par La Cascina 1899 (Roccella Ionica) de Agostino Salvatore que nous remercions chaleureusement et qui se consacre principalement à la production, à la valorisation et à la commercialisation de produits locaux typiques et de confiseries calabraises. Nous remercions aussi Vincenzo Vozzo de l’agritourisme Feudo Gagliardi de Caulonia pour son vin, Fragomeli Maria Teresa (Frantoio Olivicolo de Roccella Ionica) pour son huile d’olive, et Delizie di Calabria de Domenico Commisso.

 

Vendredi 17 novembre, 18h30 – Cours de cuisine “viva la pasta”, Maison des 5 sens (Bordeaux Saint-Augustin). 

 


Année 2022/23


Fête de la république italienne, vendredi 2 juin


Le 2 juin 1946, les Italiens, après 85 ans de règne de la dynastie des Savoie (dont 20 ans de dictature fasciste), ont choisi par référendum de faire de l’Italie une république constitutionnelle, abolissant la monarchie. Notre association célébrera cet anniversaire par une soirée spéciale au Musée du Vin et de la Vigne à Gradignan à partir de 18h30.
ConférenceItinéraires culturels du Conseil de l’Europe” par Roberta Alberotanza, membre de la Task Force pour la Présidence italienne du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, membre du Conseil scientifique et coordinatrice de la section Itinéraires culturels du Laboratoire de recherche “Patrimoine UNESCO de la Méditerranée”.
Représentation de la pièce de théâtre “L’orrenda parola” d’Achille Campanile
Dégustation de vins et de produits italiens
Soirée réservée aux membres de l’association

 


Giovanni Benvenuti en concert à Bordeaux les mercredi 12 et jeudi 13 avril


Giovanni Benvenuti, né à Sienne le 27 juin 1989, est un saxophoniste ténor et soprano très actif de la scène italienne, compositeur, diplômé avec mention spéciale du conservatoire G.B. Martini de Bologne. Il a auparavant étudié à l’Académie de jazz de Sienne. Benvenuti possède aussi une expérience de chef d’orchestre et de sideman au niveau national et international. Il a publié de nombreux disques sur différents labels et il a aussi de nombreuses années d’expérience dans les écoles publiques et publiques et enseigne actuellement le saxophone jazz et la musique d’ensemble à Siena Jazz. Depuis 2019, Giovanni est le directeur artistique du festival Val d’Agri Jazz. Benvenuti donne régulièrement des concerts en tant qu’improvisateur ou interprète d’un répertoire original ou d’autres compositeurs dans des festivals, revues, théâtres, clubs.

Giovanni est à Bordeaux pour deux soirées, invité du tromboniste et tubiste franco italien Andrea Glockner pour un set d’ouverture de la jam session au Quartier libre mercredi 12 avril et pour un  concert en quintet entre standards et compositions d’Andrea Glockner au pub Le Minus de Bordeaux
Les deux solistes seront accompagnés par une solide rythmique bordelaise et leur réunion est issu d’une volonté de mélanger les cultures et de se réunir autour d’une même musique.

Line up :
Andrea Glockner : Trombone et Tuba
Giovanni Benvenuti : saxophone Tenor
Jean Loup Siaut : guitare électrique
Esteban Bardet : contrebasse
Thomas Galvan : batterie

 


Festival ” le printemps italien“, du 30 mars au 2 avril


 


Projection du film Ardenza de Daniela De Felice au cinéma Jean Eustache de Pessac, 29 novembre à 20h30


Manifestation organisée par Ciné Reseaux en partenariat avec Notre Italie.

 


Journées d’étude et hommage à Pier Paolo Pasolini pour le 100ème anniversaire de sa naissance.


4 novembre 2022 à 20h15 : projection du film Teorema (1968) au cinéma Utopia de Bordeaux, suivi d’un débat animé par Hervé Joubert-Laurencin

5 novembre 2022 à l’Espace Mably de Bordeaux (Tram B arrêt Grand Théâtre)

9h30 : accueil des participant·e·s

10h00 : discours introductif  par Stefania Graziano, présidente de l’association Notre Italie et pour commencer  projection de la vidéo « Ballade sur le Tevere » réalisée par la ville de Fiumicino avec les lectures de la poétesse Elisabetta Destasio Vettori.

10h15-10h45 : Pierre Katuszewski (Université Bordeaux Montaigne. Spécialiste du théâtre de Pier Paolo Pasolini) : « Les hymnes poétiques du théâtre de Pier Paolo Pasolini »

10h45-11h00 : Discussion

11h00-11h15 : Lectures de poèmes de Pasolini en italien, français et frioulan par Stella Pollo, Romano Pollo et Claude Barthalot, élèves de l’association L’Italien Autrement.

11h15-11h30 : Pause

11h30-12h00 :  Hervé-Joubert Laurencin (Université Paris-Nanterre. Traducteur, critique et écrivain spécialiste de l’œuvre de Pasolini) :

« “Pasolini scénariste dans les années ’50”. Cinéma de poésie. »

12h00-12h30 : Discussion

12h30-14h30 : Pause repas

14h30-15h00 : René de Ceccatty (écrivain, traducteur et éditeur, spécialiste de l’œuvre de Pasolini) : « A propos de Petrole ».

15h00-15h30 : Monique Moulia (enseignante, cinéphile et membre de l’association Notre Italie) : « À propos des lucioles : rage et “joy” de Pier Paolo Pasolini »

15h30-15h45 : Questions/Discussion

15h45-16h00 : Pause

16h15-17h15 : Présences de Pier Paolo Pasolini “notre prochain” table-ronde avec Eric des Garets auteur de « Pier Paolo Pasolini une suite et autres poèmes » aux éditions Le Bleu du ciel, Stefano Battaglia (compositeur et interprète de Unitas Multiplex inspiré par la figure de Pasolini), Stephen Sartarelli (poète, traducteur de Pasolini en anglais. The selected poetry of Pier Paolo Pasolini 2014), Patrice Lajus contributeur de l’ouvrage collectif « Tout sur Pasolini » aux éditions Gremese, Monique Moulia et Stefania Graziano.

17h15-18h35 : « Caro Pier Paolo » de Dacia Maraini (romancière, poète et dramaturge amie de Pier Paolo Pasolini). Projection vidéo de la rencontre en français avec l’autrice.

20h00 : Concert Piano Solo « Unitas Multiplex » avec Stefano Battaglia. Entrée : 20 €

Les ouvrages des auteurs invités et un choix d’œuvres de Pasolini seront sur le stand de la librairie « La Machine à lire » présente dans la salle Mably.

Manifestation organisée par l’association Notre Italie avec le soutien de l’unité de recherche ARTES (UR 24141), du service culture de l’Université Bordeaux Montaigne, de la ville de Bordeaux et du Rocher de Palmer.

 


Concert de Stefano Battaglia “Unitas Multiplex”, piano solo, samedi 05 novembre 2022, 20h , espace Mably à Bordeaux


Avec grande sensibilité et lyrisme, Stefano Battaglia restitue en musique la complexe personnalité d’un des plus grands intellectuels italiens Pier Paolo Pasolini. Un portait musical qui explore son univers fait de certitudes et de contraires où le sacré se mêle au profane, les cultures populaires à celles académiques et l’engagement politique aux formes les plus pures de l’art.

Pianiste jazz imprégné de musique classique, Stefano Battaglia a participé à plus de 3000 concerts en Italie et dans le monde entier. Il a publié de nombreux disques et reçu des prix prestigieux nationaux et internationaux. Il enseigne aux séminaires de l’École Siena Jazz et dirige le Laboratoire Permanent de Recherche Musicale consacré aux disciplines de l’improvisation, de la composition et de l’expérimentation. Actuellement, à côté de l’intense activité de soliste, il développe de nouveaux projets en collaboration avec des artistes de la scène musicale italienne.

Billetterie sur Hello Asso.


 

 


Année 2021/22


Festival le printemps italien, 3ème édition, du 16 au 20 mars


 


Rencontre avec l’écrivain Paolo Di Paolo en occasion de la sortie en France du roman “Lontano dagli occhi” (Feltrinelli Editore) traduit en français par Lucie Comparini avec le titre “Loin des yeux” aux éditions De Grenelle.

Le jeudi 18 novembre à 18h30 au Musée du Vin et de la Vigne de Gradignan.


Réservation obligatoire par téléphone 06 68 14 26 33 ou par mail notreitalie@gmail.com

Paolo Di Paolo est né à Rome en 1983. Écrivain très prolifique, il a publié de nombreux romans dont certains ont reçu d’importants prix et sont traduits en différentes langues. Beaucoup de ses livres sont nés à partir de dialogues avec Antonio Debenedetti, Dacia Maraini, Raffaele La Capria, Antonio Tabucchi et Nanni Moretti. Il est l’auteur de livres pour enfants. il écrit pour le théâtre, pour le quotidien Repubblica et pour hebdomadaire L’Espresso.

 

Lontano dagli occhi/Loin des yeux

Rome, 1983. Trois femmes – Luciana, Valentina, Cecilia – avec trois histoires différentes e un même destin : cesser d’être des enfants pour devenir des parents. Et pourtant elles ne sont pas sûres de le vouloir car elles se sentent fragiles et seules, les futurs pères étant préoccupés par leurs propres rêves.

“Loin des yeux” est une déclaration d’amour à la littérature, à son pouvoir de rassembler des vérités, d’approcher des secrets qui ne seraient pas si accessibles autrement.

 

 


Visite de l’exposition “Arboretum / L’arbre comme architecture“, l’association Notre Italie rencontre Fabrizio Gallanti, architecte et directeur du Centre Arc en rêve, jeudi 28 octobre à 16h00 au Centre d’Architecture Arc en rêve de Bordeaux


Réservé aux membres de l’association, réservation obligatoire au 06 68 14 26 33

 


Samedi 9 octobre à l’Auditorium de la Médiathèque de Gradignan au salon Lire en Poche, Notre Italie rencontre Claudio Morandini auteur de “Les Oscillants” traduit de l’italien par Laura Brigon pour Anacharsis Edition. Modérateur : Stefania Graziano.


Claudio Morandini est né et vit à Aoste où il enseigne dans un lycée de la ville. Il a commencé à écrire pour la radio et le théâtre. Il est l’auteur de nombreux romans dont certains ont reçu d’importants prix littéraires. Ses romans ont été traduits en français par Laura Brignon.

Dans “Les Oscillants” Claudio Morandini joue entre les frontières du gothique, du policier, du grotesque, du picaresque et raconte un monde obscure, mystérieux, une nature sombre et souterraine. Un style remarquable et une écriture lente et précise qui invite le lecteur à ne pas s’arrêter seulement devant l’évidence des choses mais d’aller au delà car c’est aussi en explorant les méandres de l’inconnu que l’on peut aussi trouver les vérités, ses vérités à chacun.

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 “Le paysage et sa représentation”, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine 2021 : “Le patrimoine, tous compris !”

 18 et 19 septembre 2021, Marché de Lerme, Place de Lerme, Bordeaux


 

Le paysage est sans aucun doute un patrimoine culturel particulier, matériel et immatériel, crée par la nature et par l’homme. Ce dernier le découvre, l’exalte, le modifie et le détruit.

Le terme paysage, utilisé pour la première fois au XVI siècle pour indiquer l’arrière-plan des tableaux, a beaucoup évolué. Aujourd’hui il définit aussi bien les aspects objectifs qui existent en dehors de nous, que ceux subjectifs qui relèvent de la sensibilité et de la perception de chacun. Lieu d’identité, il constitue, ainsi que sa représentation, un enjeu culturel majeur de notre temps qu’il faut protéger et valoriser.

Le paysage n’est pas fait seulement de formes et de couleurs, de flore et de faune ; il est aussi fait de sons et de bruits, d’odeurs, d’histoire et de terroir. Il est perçu différemment par un enfant, par un musicien ou par un scientifique. Il est tridimensionnel mais entre dans la quatrième dimension si l’on considère son évolution dans le temps, que ce soit celui d’une saison, d’un an, de mille ans ou de millions d’années.

Les rencontres de ces deux journées se focaliseront sur le concept de paysage – sur sa grande puissance et en même temps sur sa vulnérabilité – considéré selon plusieurs points de vues : scientifique, historique/philosophique, anthropologique, artistique, narratif, cinématographique, écologique.

Le paysage sera analysé comme élément dominant (géologique) et comme élément dominé (narration); comme souvenir, mémoire artistique et géologique, comme forme d’immortalité, de permanence, de vitalité mais aussi comme élément dégradable, comme objet et sujet de destruction.

Programme

Samedi 18 septembre

  • A 10h00 : Présentation et mot de bienvenue des organisateurs
  • De 10h30 à 11h15 : « Peut-on peindre avec les sons ? Paysages en musique » par Bruno Rattini
Initié à la musique par son père Stefano, organiste de la cathédrale de Trento, et par plusieurs maîtres des conservatoires italiens, Bruno Rattini a obtenu un master en écriture musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Il s’est également perfectionné dans l’art de l’improvisation au clavier avec un Premier Prix du conservatoire de Saint-Maur, dans la classe de Pierre Pincemaille. Habilité à l’enseignement dans les conservatoires français, il est depuis 2018 responsable du cursus d’écriture musicale du conservatoire de Bordeaux. Sollicité régulièrement par des établissements assurant l’enseignement supérieur (CNSMDP, CNSMDL, CEFEDEM de Normandie), il intervient dans la filière musique et musicologie de l’université Bordeaux-Montaigne. Bâtir des ponts entre les différentes esthétiques en musique et entre les pratiques artistiques (poésie, danse, arts plastiques) est une préoccupation qui est au centre de sa recherche. Il se produit comme improvisateur ; certaines de ses compositions ont été publiées. Il rédige actuellement à l’université Bordeaux-Montaigne un mémoire en lettres modernes sur la réception française des poètes vénitiens du XVIIIe siècle.
  • De 11h30 à 12h15 : « La reconstruction des paysages vieux de millions d’années » par Jean Jacques Jarrige
  • De 12h30 à 12h45 : Vidéos : « La dune du Pilat en Gironde » et « La vallée d’Ossau dans les Pyrénées Atlantiques » commentées par Jean Jacques Jarrige
Jean-Jacques JARRIGE est un géologue retraité – PhD Université Paris XI – Orsay, ex Président de la Société Géologique de France.

Rédacteur en Chef de la Lettre d’information en géosciences « Pangea Infos » – Membre du Comité de rédaction de la revue « Géologues » – Auteur du livre « Le Céou, une rivière, un pays » – Co-animateur avec Y. Hervouët du projet Cap Terre 2021 « Géologie et Paysages ».

  • De 16h00 à 16h45 : Le paysage de la Calabre grecque et romaine pour les voyageurs du Grand Tour » par Maria Teresa Iannelli
Maria Teresa Iannelli a été Professeur d’archéologie classique à l’université de Reggio Calabre et d’archéologie médiévale à l’université de la Calabre. Elle a écrit de nombreux articles d’archéologie. Elle a été aussi directrice du musée archéologique de Vibo Valentia (en Calabre) et des musées archéologiques de l’antique Kaulon et de l’antique Medma. Madame Iannelli a organisé et dirigé des fouilles et des recherches archéologiques en Calabre en collaboration avec des villes italiennes et étrangère (Pise, Roma, Terragona, Paris, Bahia Blanca). Depuis 2014 elle fait partie du comité scientifique de L’Institut de la Bibliothèque Calabraise de Soriano. De 2015 à 2020 elle a été responsable des Biens Culturels et du Pole Muséal Communal de la ville de Soriano (en Calabre).
  • De 17h00 à 17h45 : « L’évolution des paysages dans la zone de l’antique Kaulon, en Calabre » par Maria Pia Bernasconi (en distanciel)
Maria Pia Bernasconi, née en 1955, diplômée à Milan, est depuis 1955  professeur de paléontologie et paléoécologie à l’Université de Calabre et présidente du musée MuSNOB (Museo di Stori Naturalle della Calabria et Orto Botanico). Elle s’est intéressée à la systématique des mollusques du Néogène, à la paléoécologie des sédiments Plio-quaternaire du bassin liguro-piémontais. Elle a participé (1989-2000) à une recherche internationale promue par le National Museum of Natural History , Smithsonian Institution – Washington DC – et par le gouvernement égyptien sur l’évolution du Delta du Nil. Depuis une vingtaine d’années elle s’intéresse à la géoarchéologie, ayant étudié plusieurs sites magnogrecques des côtes tyrrhéniennes et ioniennes de la Calabre (Sibari, Crotone, Kaulonia, Vibo Valentia). Elle a publié plus de 60 contributions scientifiques.
  • De 18h00 à 18h45: « Così bello anche quando è brutto. Paysages et classiques italiens” par Michele Borsatti
Michele Borsatti enseigne les disciplines humanistiques dans les écoles supérieures depuis 1998. Après des études en lettres classiques et philosophie, il s’est perfectionné sur la Renaissance italienne. De 1991 à 2002, il a collaboré, en qualité de publiciste, avec le journal «Il Resto del Carlino» s’occupant en prévalence de culture et de spectacles et, de 2010 à 2014, avec la revue «Rassegna dell’Autonomia scolastica». Il a collaboré avec la maison d’édition Palumbo pour la rédaction de manuels scolaires et il est un des auteurs du texte «Opre Gentili e amore intellettivo» sur un siècle d’instruction magistrale à Ferrare. Depuis 1994 il tient des conférences et des cours pour différents organismes et associations culturelles. A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi et de Richard Wagner (2013), il a écrit l’essai «La Battaglia Prosegue» sur la relation entre la musique et la littérature à la fin du XIX et le début du XX siècles publié en 2015 dans “I Quaderni del Cardello”.
  • De 19h00 à 19h30: « Paysages des Alpes Apuanes » par Maurizio Sonnino
Maurizio Sonnino est né en 1948, à Torino (Italie). Laurea in Scienze Geologiche à l’Université de Torino (Italie). Jusqu’en 1983 il a été consultant auprès de sociétés pétrolières et minières, en Espagne, France, Argentine, Benin, Italie. De 1983 à 2018 il a enseigné les sciences géologiques à l’Università della Calabria (Italie). Les domaines de ses recherches sont la stratigraphie et sédimentologie et la divulgation et didactique des sciences de la Terre. Il est auteur de plus de 100 publications scientifiques.

Dimanche 19 septembre

  • De 10h30 à 11h15 « No walk, no work », No landscape par Marion Duquerroy
Marion Duquerroy est docteure en histoire de l’art contemporain. Après avoir soutenu une thèse sur l’idée de nature dans l’art contemporain britannique à partir des années 1980 à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, elle obtient une bourse postdoctorale LabexCap sous la double tutelle Paris/INHA. Elle y développera ses recherches sur les ruines industrielles et l’influence des séries télévisées sur la production contemporaine. Travaillant sur la thématique art/nature depuis plus de 10 ans elle développe deux axes principaux de recherche : le paysage et l’animal. Elle a communiqué et publié largement sur ces sujets. Lors de ces trois années passées à Hanoï, elle s’intéresse aux artistes de la diaspora vietnamienne, aux rapports qu’entretiennent corps, mémoire et paysage et sera missionnée pour travailler avec l’artiste Thu-Van Tran lors de son exposition à Hanoï (VCCA) en 2019. Elle dirigera le numéro hors-série éponyme aux Editions Beaux-Arts. Elle a enseigné au sein de plusieurs universités françaises et étrangères avant d’être nommée Maitresse de conférences à l’UCO, Angers.
  • De 11h30 à 12h15 : « Le paysage invisible et le paléomagnétisme » par Stefania Graziano
Stefania Graziano.Après des études en géologie, Stefania s’est installée en France où elle a obtenu un diplôme pour l’enseignement du Français Langue Étrangère. Elle a une longue expérience dans l’enseignement de l’italien aux adultes et a travaillé à l’université en qualité de lectrice et dans différentes associations et écoles de Bordeaux. Présidente festival et de l’association Notre Italie créée en 2010, elle est entourée d’une petite équipe dynamique et passionnée pour organiser cet événement. Sa passion pour la culture est associée à un dévouement total à son association Notre Italie, à sa revue Simposio Italiano et à l’organisation de ce festival.
  • De 12h30 à 12h45 : Vidéo : « Les falaises sur la Gironde » commentée par Marie Alzina
Marie Alzina est étudiante à l’Université de Bordeaux en Sciences de la Terre – Master en Géologie de l’ingénieur (2021-22).

Dans le cadre d’un stage réalisé au sein de l’association Cap Terre, je participe au projet « Géologie et Paysages » : aide à la conception des vidéos, enregistrements des séquences et montages finaux.

  • De 15h30 à 16h15 : « Le paysage dans la pierre » par Maurizio Sonnino
  • De 16h30 à 17h15 : « Le paysage face au patrimoine architectural coloré » par Marie Pierre Servantie

Passionnée par l’harmonie des couleurs, Marie-Pierre Servantie a initié l’Académie de la Couleur à Bordeaux et est reconnue pour ses compétences d’architecte et de coloriste appliquées à l’environnement. Ses réalisations sont présentes en Aquitaine et au-delà : immeubles d’habitation en Aquitaine ; siège de la Caisse des Dépôts et Consignations ; ZAC d’Arcachon ; CHU- NHL de Libourne ; Grand stade de Lille, Grand site de la Vallée de la Vézère, berceau de l’Humanité ! Animée par la recherche, elle conçoit des chartes couleur, des nuanciers avec des industriels et des designers, explore la couleur dans ses créations picturales.
Partager les connaissances est une autre de ses convictions. Elle forme ainsi des étudiants et des professionnels, intervenant notamment au Domaine de Chaumont-sur-Loire (connu pour son Festival International des Jardins). Elle intervient également lors de colloques et de conférences en France et à l’étranger.
Auteure de «Chromo-Architecture. L’art de construire en couleurs », paru aux éditions Alternatives, Gallimard.

  • De 17h15 à 17h45 : Vidéos : « Le-Pech-Berre dans le Lot et Garonne » et « La Roque de Gagéac en Dordogne » commentées par Jean Jacques Jarrige

 

 


Année 2020/21


Festival de littérature “le printemps italien”, seconde édition
Du 1 au 4 juillet, à Bordeaux et Talence

Le programme est disponible sur le site du festival


 

 


Ciné-club. “I bambini sanno” de Walter Veltroni
Samedi 12 décembre 17h00, La Cabane au Rocher de Palmer (reporté à une date ultérieure)


“I grandi non capiscono mai niente da soli e i bambini si stancano di spiegargli tutto ogni volta” (Saint-Exupery)

Ce documentaire, réalisé par Walter Veltroni et sous-titré en français, est un voyage sur l’amour, la religion, la famille, l’homosexualité, les rêves, les projets futurs racontés à travers la voix de 39 enfants filmés dans l’intimité de leurs maisons, de leurs familles et de leurs affections. Des enfants d’horizons différents qui ne demandent qu’à être écoutés .

Walter Veltroni est un homme politique, journaliste, écrivain et réalisateur, membre du parti démocratique italien. Il a été maire de Rome de 2001 à 2008. Il a abandonné la politique pour se consacrer à son ancienne passion : le cinéma. De 2014 à aujourd’hui il a réalisé plusieurs films et documentaires : “Quando c’era Berlinguer”, “Milano”, “Indizi di felicità”, “Fabrizio De André e PFM. Il concerto ritrovato”.

Entrée : 2,50 €

 


Ciné-club. 7/8 Sette Ottavi de Stefano Landini
Samedi 28 novembre à 17h30, La Cabane au Rocher de Palmer (reporté à une date ultérieure)


En collaboration avec le Rocher de Palmer à Cenon, l’association organise une foi pas mois la projection de films italiens. Chaque projection sera suivie d’un débat avec le public.

Première projection : 7/8 Sette Ottavi de Stefano Landini, film en italien avec sous-titres en anglais, musique de Paolo Fresu.
Manifestation organisée en collaboration avec Action Jazz. Entrée 3 €

7/8 Sette Ottavi“, sorti en 2008 en noir et blanc, raconte la méfiance dont étaient objets les musiciens de jazz au cours de l’époque fasciste.

“Forme expressive menant à la réflexion, l’art a toujours représenté une menace pour les régimes totalitaires, répressifs et négationnistes” souligne le metteur en scène Stefano Landini pour qui la musique a un pouvoir libératoire. Le film, définit d’intérêt national, a reçu plusieurs prix et le soutient du Ministère de la Culture Italienne. Stefano Landini s’est diplômé au Centro Sperimentale di Cinematografia en 1990 et a eu comme professeurs Gianni Amelio et Furio Scarpelli. Il a réalisé de nombreux court-métrages, documentaires et participé à des festivals dont la Mostra del Cinema de Venise en 2008 pour la présentation du film “Lo sceicco ritrovato”

 

 


Année 2019/20


Depuis le 16 mars, l’association a organisé avec de nombreux écrivains des sessions de lecture à distance pour continuer à faire vivre la culture et maintenir un lien social si important. Vous pouvez les retrouver sur notre site facebook et notre chaîne youtube.


Nous remercions chaleureusement Marco Magini, Alberto Garlini, Alberto Toscano, Michela Niccolai, Ferruccio De Bortoli, Sandro Bonvissuto, Dacia Maraini, Sabrina Sigon, Giustina Laurenzi, Paolo di Paolo, Paola Farinetti, Valerio Varesi, Giuseppe Lupo, Corrado Passi, Marco Amerighi.

 


Festival de littérature “le printemps italien”
Du 19 au 29 mars, à Bordeaux et Talence
En raison de la crise sanitaire en cours, le festival est reporté à une date ultérieure.


Tout le programme et les informations sur le site du festival.

 


Projection du film “Aspromonte, la terra degli ultimi” (sous-titré en français).
Mercredi 22 janvier à 20h00, cinema UGC de Talence


Nous sommes à Africo, un petit village perché sur les montagnes de l’Aspromonte calabrais à la fin des années ’50. Le village est isolé et il n’y a pas de route pour rejoindre la côte. Ainsi, le médecin appelé pour secourir une femme en couches, arrive trop tard pour la sauver. La mort de cette femme sera l’occasion pour faire réagir les habitants du village qui, se sentant trahis et abandonnés, décident tous ensemble de construire la route.

Film poignant et profond où Mimmo Calopresti, avec beaucoup de poésie, raconte et filme son attachement à la terre qui a donné le jour à ses parents émigrés plus tard à Turin comme de nombreux méridionaux. Une fable sur le rêve de changement et sur le désir de se racheter des derniers, ceux que la société et l’état délaissent.

Mimmo Calopresti. Né en 1955 à Polistena en Calabre, Mimmo Calopresti est aujourd’hui un des plus grands réalisateurs italiens. En 1994 il réalise son premier film “La seconda volta” avec Nanni Moretti et Valeria Bruni Tedeschi après avoir réalisé différents documentaires et courts métrages. Son deuxième film “Mots d’amour” avec Valeria Bruni Tedeschi lui voudra le Nastro d’Argento du meilleur scénario original en Italie. Il continue de réaliser des documentaires et en 2001 le film “Je préfère le bruit de la mer” sur les relations difficiles entre un père et son fils.

Mimmo Calopresti est aussi écrivain. En 2008, il publie “La fabbrica dei tedeschi” qui retrace le terrible accident de la ThyssenKrupp à Turin où sont morts sept ouvriers. En 2013, il publie “Io e l’avvocato. Storia dei nostri padri”. Un roman sur l’Italie de la contestation et la fracture sociale. Un roman un peu autobiographique où l’écrivain retrace l’histoire de sa famille émigrée à Turin depuis la Calabre.

 


Manifestation sur le peintre et graveur Alfredo Muller
En présence de Hélène Koehl et Marie-Lise Coustille-Cossou co-autrices du livre “Variations Masquées”
Vendredi 11 octobre à 19h00 au Dôme de Talence


Le peintre et graveur Alfredo Müller est né à Livourne en Toscane, en 1869. Il est mort à Paris en 1939. On fête cette année son cent-cinquantenaire. De citoyenneté suisse, il acquiert la nationalité française par décret du 21 avril 1910. L’artiste balloté entre Toscane et France par les aléas de la vie et de l’histoire, de culture internationale par ses racines familiales, européen à contre-courant de son époque, est profondément toscan.

La vie est un théâtre où tragédie et comédie se mêlent. Sa grande exposition anthologique de 1922 à Milan commence par douze scènes de Commedia dell’Arte. C’est ainsi qu’il se présente au public avec une feinte légèreté, invitant le spectateur à le suivre à la poursuite de la rose dans le monde enchanteur et ambigu d’Arlequin, son double : I turbamenti di Arlecchino all’inseguimento della rosa.

Les textes en italien et en français sont tirés de la dernière publication des Amis d’Alfredo Müller : Variations masquées (“Variazioni mascherate“). Deux des trois auteurs seront présents : Hélène Koehl, présidente de l’association Les Amis d’Alfredo Müller, de Strasbourg, et Marie-Lise Coustille-Cossou, de Bordeaux.

 


Présentation du livre « Les mains vides » (A mani vuote) en présence de l’auteur Valerio Varesi
Jeudi 10 octobre à 18h00 à la librairie Georges de Talence


 


Après-midi et soirée-débat autour du film « La famosa invasion degli orsi in Sicilia »
En présence de Lorenzo Mattotti (dessinateur du film, illustrateur et auteur de bandes dessinées)
et Delphine Gachet (responsable de l’association des Amis de Dino Buzzati, maitre de conférence à l’université Bordeaux Montaigne)
Jeudi 26 septembre à 20h15 au cinéma Utopia de Bordeaux


Soirée organisée par l’association des Amis de Dino Buzzati en partenariat avec Notre Italie autour du film adapté de l’œuvre de Dino Buzzati.

  • 17h30 : séance de dédicace de Lorenzo Mattotti à la librairie Mollat
  • 20h15 : projection du film en version italienne sous-titrée en français
  • 21h45 : rencontre-débat avec Lorenzo Mattotti, Christophe Jankovic (producteur) et Delphine Gachet.

Dans le hall du cinéma, toute la semaine, exposition du travail de dessin de Lorenzo Mattotti préparatoire au film

 

 


Année 2018/19


Festival de littérature “le printemps italien”
Du 14 au 16 mars, à Bordeaux et Talence


Tout le programme et les informations sur le site du festival.

 


Conférence de Ludmila Acone
“Le déni d’histoire : usages publics de l’histoire et réhabilitation du fascisme en Italie”
Vendredi 7 décembre, au Café le Plana (Bordeaux)


À quoi sert l’histoire et qu’en fait-on ? Pourquoi et comment, depuis quelques décennies, veut-on masquer la brutalité du fascisme ?
Depuis plusieurs années, un certain « usage public de l’histoire » a profondément sapé les fondements mêmes de la discipline et du travail des historiens, en préparant ainsi la réhabilitation du fascisme. « Contre le risque d’une falsification totale et intéressée de l’histoire, nous nous sommes seulement permis de mettre en évidence, sans aucune prétention à vouloir nous faire les dépositaires de la vérité absolue et encore moins à constituer un manifeste d’intentions, la nébuleuse des contrefaçons qui nous oppriment, nous étouffent et nous avilissent. » (depuis France Culture)
Ludmila Acone est historienne spécialiste de d’Italie, chercheuse associée à l’Université Paris I, elle a traduit plusieurs ouvrages italien en Français dont “le déni d’histoire : usages publics de l’histoire et réhabilitation du fascisme en Italie”

Conférence en partenariat avec l’association Les Rencontres du Café Historique  — entrée libre —


Concert de Giacomo Lariccia
Vendredi 23 novembre, 20h30, Rocher de Palmer


Avec Giacomo Lariccia, la grande tradition de la chanson pop italienne a trouvé son digne successeur ! Difficile de ne pas succomber aux mots susurrés en italien de Giacomo Lariccia. Conteur d’histoires, le « cantastorie » possède ce charme particulier qui émane de la langue latine, lorsqu’elle sert de belles chansons. Giacomo Lariccia a traversé l’Europe en autostop, guitare à l’épaule, pour nourrir son répertoire d’images et de sensations captées ici et là. Ricostruire, son dernier album, est un voyage au cœur de la fragilité et des certitudes qui s’effritent, mais qui, au bout du compte, laissent place à la reconstruction. De sa voix délicate, il transmet ses émotions avec une intensité qui rappelle son compatriote Zucchero. Un équilibre ténu, qui touche à l’essentiel et parle d’universel.

Ricostruire, Avventura in Musica, 2017
Giacomo Lariccia, guitare, voix / Marco Locurcio, guitare / Nicola Lancerotti, basse / Samuel Rafalowitcz, batterie

Manifestation organisée en collaboration avec Le Rocher de Palmer. Réservation conseillée.


« Soirée Gioacchino Rossini » à l’occasion du 150ème anniversaire de la mort du compositeur
Mardi 13 novembre 19h, espace Beaulieu à Bordeaux Saint-Genès


  • Presentazione del libro « L’Ultimo spartito di Rossini » della scrittrice Simona Baldelli, ospite della serata (un interprète assurera la traduction).
  • Lettura di alcuni estratti del libro con intervalli musicali (tromba e clarinetto)
  • Un aperitivo concluderà la serata

— entrée : 5€ (adhérents), 7€ (non adhérents)  – Espace Beaulieu – Parking possible, Tram B Bergonié) —

Simona Baldelli è nata a Pesaro e vive a Roma. Si diploma come attrice alla Scuola di Teatro di Bologna e lavora in numerose compagnie in Italia e all’estero, occupandosi anche di regia e drammaturgia. Ha lavorato a lungo come speaker e autrice di programmi radiofonici. Cura numerosi eventi di cultura e spettacolo, Festival teatrali e cinematografici. Il suo primo romanzo, Evelina e le fate (Giunti, 2013), è stato finalista al Premio Italo Calvino e vincitore del Premio Letterario John Fante 2013. A questo sono seguiti Il tempo bambino e La vita a rovescio, vincitore del Premio Letterario Caffè Corretto Città di Cave, un romanzo ispirato alla storia vera di Caterina Vizzani (1735) – una donna che per otto anni vestì abiti da uomo. L’ultimo spartito di Rossini è il suo omaggio a uno degli uomini più grandi della storia della musica. (http://www.edizpiemme.it)

Rossini si guardò attorno. «Dite che la mia musica verrà ricordata, dopo la mia morte?» (http://www.edizpiemme.it)

Scrivere un romanzo ispirato alla biografia di Gioacchino Rossini, nell’anno del 150esimo dalla sua morte, significa complicarsi meravigliosamente la vita.
Perché la prima domanda che ci si pone di fronte alla pagina bianca è: cosa si può scrivere di un personaggio di cui si è già detto tutto? Che appartiene all’immaginario collettivo, non solo dei melomani? È stato, probabilmente, l’artista più famoso e osannato di ogni tempo, e già nel corso della sua esistenza. Per lui venne coniato il termine Rossinimania, riferito al periodo in cui si esibì a Vienna. Ogni angolo risuonava della sua musica, le cartoline con la sua immagine andavano a ruba, gli uomini erano vestiti alla Rossini, le donne sospiravano al suo passaggio, i ristoranti avevano piatti a lui dedicati. Una simile smania pervase le altre città in cui visse e lavorò. Tutti volevano frequentare quel musicista gioviale, dalla scrittura facile – compose il Barbiere di Siviglia in meno di due settimane ‑ la battuta pronta, amante della buona tavola. E così viene ricordato ancor oggi: un ilare opportunista, un bon vivant.
Ma, di fatto, smise di scrivere opere a 37 anni, dopo il meraviglioso Guglielmo Tell, se si eccettuano alcuni componimenti di musica sacra e strumentale. Cosa portò il musicista più famoso del mondo al silenzio?
Da qui partii per il mio viaggio all’interno di una figura assai complessa. In punta di piedi, per non disturbare il gigante che, da 150 anni, aveva trovato quiete. Scoprii aspetti sconosciuti e dolorosi, profondamente umani, che Rossini cercò di dissimulare per tutta la vita, e lo fece tanto bene da passare alla storia come un allegro buontempone. Il suo personaggio da opera buffa meglio costruito, potremmo dire, la maschera dietro cui si condannò vivere.


Rencontre avec Carlo Lucarelli auteur du livre «Le temps des hyènes”
Samedi 17 novembre à 16h00 à la Mediathèque de Talence


  Carlo Lucarelli (Parma 1960) esordisce nel 1990 con Carta Bianca per la Casa Editrice Sellerio. sempre per Sellerio usciranno L’estate torbida (1991) e Via delle Oche (1996). Dal 1990 ad oggi ha pubblicato oltre 20 romanzi, diversi saggi e raccolte di racconti. Per Einaudi ha pubblicato la serie di romanzi con protagonista l’Ispettrice Grazia Negro, Lupo Mannaro, Almost Blue (1996), Un giorno dopo l’altro (2000), Il sogno di volare (2013), e la serie con l’Ispettore Coliandro, Falange armata e Il giorno del lupo. Sempre per Einaudi sono usciti anche: L’isola dell’angelo caduto, Guernica, Laura di Rimini, L’ottava Vibrazione, Albergo Italia e Il tempo delle Iene. Molti suoi racconti sono stati raccolti nell’antologia “Il lato sinistro del cuore”. Per la RAI è stato autore e conduttore del programma Mistero in Blu (1998), Blu Notte, Blu Notte Misteri Italiani, Lucarelli Racconta e La tredicesima ora. Nel 2014 esordisce sul canale Sky Arte HD con il programma Muse Inquietanti e nel 2015 sul canale Crime Investigation con “Profondo Nero”. Due suoi personaggi, L’Ispettore Coliandro e Il commissario De Luca, sono approdati in TV dando il nome alle serie omonime di sceneggiati televisivi per la RAI. Ha scritto per la radio (Radiobellablù, deegiallo), per il teatro ( Via delle Oche, Tenco a tempo di tango, Pasolini un mistero italiano).Ha pubblicato alcuni libri per ragazzi (Nikita, Il trillo del diavolo, Febbre gialla) e nel 2015 è uscito il suo primo libro per bambini: Thomas e le gemelle, per Rrose Sélavy Editore, le cui protagoniste sono le sue gemelline: Angelica e Giuliana. Nel 2010, con Giampiero Rigosi, Michele Cogo e Beatrice Renzi, ha fondato a Bologna Bottega Finzioni, la bottega in cui si impara il mestiere di raccontare (Biographie depuis le site officiel)
crédit Niccolò Caranti
Synode depuis le site des éditons Métailié :

Une épidémie de suicides s’empare de la colonie italienne d’Érythrée : le sort des indigènes n’intéresse guère, mais quand on découvre le corps du marquis Sperandio, propriétaire des terres et pionnier enthousiaste, pendu au plus haut sycomore d’Afelba, les autorités s’émeuvent. Aussitôt le capitaine des carabiniers royaux Colaprico et Ogbà, son Sherlock Holmes abyssin, accourent.
Nos deux enquêteurs s’égarent dans des fausses pistes à dos de mulet, du port de Massaoua aux hauts plateaux d’Asmara : il faudra bien scruter la terre rouge. Une vieille sorcière, un étrange chien féroce, une princesse noire, d’anciennes amitiés, deux sales types qui cachent bien leur jeu et des métaphores à base de piment viennent épaissir le mystère. Les agioteurs mafieux ne sont pas loin, le temps des hyènes a commencé.
Cupidité des colons, hostilité des soldats, racisme crasse font de ce court polar un petit bijou du genre, drôle, efficace et diablement sensuel. Il n’y manque ni le recours aux langues locales de la corne de l’Afrique et de la botte italienne, ni la morale finale comme on l’aime. Une réussite.

Rencontre organisée en partenariat avec Lettres du monde.


Projection du film Lazzaro Felice,
Présentation du film par Monique Moulia
Mercredi 7 novembre, 20h, cinéma Utopia


Film d’Alice Rohrwacher primé au festival de Cannes 2018 ! Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna. La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro. Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne (sens critique)

  Monique Moulia est professeur de lettres et cinéphile. Elle a dispensé des cours de cinéma à l’université populaire des Hauts-de-Garonne et au cinéma Jean Eustache.

Rencontre organisée en collaboration avec le cinéma Utopia.

 


Année 2017/18


Fête et concert de fin d’année (Gera Bertolone) des associations Notre Italie et l’Italien Autrement !
Vendredi 15 juin


A 19h, apéritif et repas en plein air, réservés aux membres de l’association, à leurs familles et amis, dans le magnifique cadre de l‘écomusée de la vigne et du vin de Gradignan (plan d’accès). Vins offerts, à vos préparations culinaires italiennes !

 

A 21h30, concert de Gera Bertolone, entrée 7€
réservation au 06 68 14 26 33 ou s.graziano@free.fr

Distribution :
Gera Bertolone : chant et clarinette
Rares Morarescu : violon et mandoline
Roberto Stimoli : guitare

“Il ne s’agit pas d’une artiste quelconque… : cette Kate Bush de la musique traditionnelle sicilienne nous enchante avec son talent vocal et des arrangements très soignés qui ont la qualité de nous rapprocher à une langue inconnue… “(Alessandra Prospero / Deliri Progressivi)

Née dans un village situé au cœur de la Sicile, Gera Bertolone est l’une des plus captivantes interprètes de la chanson sicilienne traditionnelle d’aujourd’hui. Depuis l’enfance, elle consacre son art et son talent à la divulgation de la culture traditionnelle et compte une expérience décennale aux côtés d’artistes de renommée internationale et de nombreuses collaborations.

En octobre 2015, Gera a sorti son premier disque, LA SICILIENNE, fruit de la collaboration avec Rares Morarescu, violoniste, mandoliniste et arrangeur. LA SICILIENNE nous fait revivre plusieurs siècles du riche patrimoine culturel sicilien grâce à ces chants colorés empreints de tradition populaire, dont la Sicile est encore imprégnée. Composé d’anciennes mélodies, restituées avec des arrangements vifs et vibrants, l’album nous immerge au cœur de l’univers folklorique sicilien, ses histoires, sa poésie et ses émotions, au plus près de son âme.

En parallèle, Gera Bertolone crée le LITTLE SICILIA – Vintage Tarantella, petit orchestre de bal sicilien qui s’inspire des anciens ensembles qui animaient les “feste a ballu” en Sicile et qui ont eu leur apogée aux Etats Unis suite aux émigrations massives du début du XXème siècle. Le projet met à l’honneur les musiques composées par des musiciens virtuoses de l’époque, comme les mandolinistes Giovanni Gioviale et Giovanni Vicari, le clarinettiste Giuseppe Tarantola et le mandoliniste Rosario Catalano avec leur ensemble « I Quattro Siciliani », ou encore l’orchestre « The Six Vagrants ». La tarantella et les autres danses (valses, mazurkas, polkas, …) sont réinterprétées dans le style « vintage », une sonorité qui était très à la mode dans les salles de bal de l’époque et qui anticipe et inspire les tout premiers ensembles de jazz. Cette musique, qui à l’époque a su influencer les tendances des maisons de disques américaines et conquérir un large public, occupe une place centrale dans l’histoire de la musique italienne traditionnelle. LITTLE SICILIA fait revivre ce magnifique héritage et fait danser aux rythmes joyeux, enflammés et nostalgiques d’un temps qui n’est peut être pas encore passé…

 


Avant-Première du film “Una questione privata”
Lundi 4 Juin à 20h30


Introduction sur le contexte historique du film : « L’Italie entre fascistes et partisans », par Marc Agostino, professeur émérite d’histoire contemporaine, université Bordeaux Montaigne.

Le film est tiré du roman “una questione privata” de Beppe Fenoglio dont la vente sera proposée à la fin de la séance.

 

Soirée organisée en collaboration avec le cinéma Utopia et la librairie La Machine à lire. Achetez vos places à l’avance au cinéma à partir du Vendredi 25 Mai.


Projection / débat autour du film documentaire “Le mariage
En présence de la réalisatrice Paola Salerno
Mardi 24 avril à 20h30, cinéma Utopia


Juin 2006, sur une colline de Calabre, Paola Salerno filmait les préparatifs de mariage de son frère cadet, Checco. Un point de vue oblique ouvre le film : un ami de la cinéaste, amour de jeunesse, raconte un pan de leur histoire. D’emblée, le film de famille se complique d’une première personne décalée, organiquement liée à son entourage. Dès avant des considérations existentielles sur les motifs des nappes et la disposition des tables au buffet de plein air, le film séduit par la douce gratuité des premiers affairements, que l’on sent apaisés par l’air estival. L’une des invitées répète un texte qu’elle récitera, une autre fait des essais de voix pour son Ave maria, un saxophoniste se chauffe. Quant au marié, vétérinaire, il chevauche dans le jardin, silhouette haute mais enfantine. Son apparente insouciance le distingue de ses quatre sœurs, et instille dans les vibrantes discussions d’un soir d’été une pointe de dissension. Au fond, pourquoi convoler ? Sa famille, que Checco qualifie de « non conventionnelle » avant de lâcher un aparté moins amène (« famille de dingues »), n’a rien de commun avec celle, traditionaliste, de sa future femme. Le plan furtif mais splendide où l’on aperçoit la fille de la cinéaste, Bianca, devenue jeune fille, apporte à cette discrète dissension une patine temporelle bienvenue. (Charlotte Garson).

Paola Salerno naît en 1960 à Catanzaro en Italie. Après avoir étudié l’architecture à Rome et la photographie à Paris, Paola Salerno poursuit sa formation à New York où elle aborde le cinéma expérimental tout en menant un travail photographique. Au début des années 1990, Paola Salerno s’installe près de Paris. Cherchant à s’éloigner du reportage, elle élabore des projets photographiques qui la conduisent à investir son environnement immédiat, La Plaine Saint-Denis, et à réinvestir un espace familier : la Calabre où elle vient de réaliser un film. Ses images, ancrées dans une démarche documentaire, s’attachent à explorer le rapport entre les hommes et leur territoire en mêlant fiction et réalité, histoire personnelle et histoire collective. Paola Salerno est enseignante à l’Ecole des Beaux Arts de Bordeaux.

Projection organisée en collaboration avec le cinéma Utopia.


LE PRINTEMPS ITALIEN, 3 conférences les 7, 21 et 28 mars


Présentation (en italien) du livre « Gli anni del nostro incanto » avec l’auteur Giuseppe Lupo
28 mars, 18h00, auditorium de la Maison de l’Etudiant Bordeaux Montaigne.

Giuseppe Lupo è nato in Lucania e vive in Lombardia dove insegna la letteratura italiana contemporanea presso l’Università Cattolica di Milano e di Brescia. Dal 2015 dirige la rivista Appennino e dal 2017 la rivista Studi novecenteschi. Per la casa editrice Marsilio ha pubblicato i seguenti libri : L’americano di Celenne che ha ricevuto numerosi premi tra cui il premio Mondello, Ballo ad Agropinto, L’ultima sposa di Palmira ( premio selezione Campiello), Viaggiatori di nuvole, L’albero di stanze.

Sulla copertina del romanzo, una fotografia ritrae una famiglia milanese su una vespa nell’Italia degli anni ’60. Venti anni dopo, durante i mondiali di calcio in Spagna, una ragazza, servendosi di quella foto, cerca di far ritrovare la memoria alla madre in ospedale. Un viaggio dagli anni del benessere e della gloria a quelli oscuri del terrorismo e delle stragi fino ai nostri giorni. Un viaggio magistralmente raccontato dallo scrittore Giuseppe Lupo dove la memoria di un paese intrecciandosi a quella dei protagonisti diventa riflessione del tempo e della condizione umana.

Conférence caritative au profit de la banque alimentaire de Bordeaux de Salvatore Caputo
“Lucia di Lammermoor, de Donizetti”
21 mars, 19h00, écomusée du vin et de la vigne de Gradignan.

Salvatore Caputo, après le Théâtre de Florence (2000-2004), le Théâtre Colon de Buenos Aires (2004-2009) et le Théâtre San Carlo de Naples, devient chef du Choeur de l’Opéra National de Bordeaux. Nous avons l’honneur et le plaisir de l’accueillir pour la troisième fois dans le cadre de nos conférences.

Entrée à partir de 5€, la recette sera versée à la banque alimentaire de Bordeaux.

Conférence (en italien) de Damiano Guagliardi
“Gli Italo-Albanesi di Calabria : una lunga narrazione di storia e cultura diversa che dura da 600 anni”
7 mars, 16h, Université Montaigne, esplanade des Antilles, Pessac, Salle H101.

Gli Albanesi d’Italia.
Una narrazione identitaria di quasi sei secoli tra storia, letteratura, antropologia culturale, rito religioso greco bizantino, tradizione popolare e cultura immateriale. Guagliardi oltre a narrare la formazione degli insediamenti italo-albanesi tra il XV e XVIII secolo descrive la forza identitaria di una minoranza linguistica storica dell’Italia meridionale che, fra l’altro, costruì l’alfabeto albanese attuale e partorì poeti e prosatori oggi considerati fra le personalità più elevate della letteratura albanese attuale.

Damiano Guagliardi.
Nato a San Demetrio Corone, capitale culturale dell’Arberia (gli Italo-albanesi di tutt’Italia), studia nel rinomato Liceo classico del suo paese. Prossimo alla laurea in sociologia, interrompe nel 1973 gli studi universitari per dedicarsi alla costruzione di un soggetto politico della sinistra extraparlamentare.
Dedica i suoi anni al riscatto della Calabria dal suo storico sottosviluppo operando sempre in ambito della sinistra antagonista.
Sul tema delle minoranze linguistiche in Italia è uno dei maggiori attivisti per il conseguimento della legge costituzionale sulle minoranze storiche italiane. Tra il 1978 e il 1993 l’associazione da lui presieduta è l’unica in Italia ad organizzare attività con l’Albania, all’epoca isolata e senza relazioni con gli stati Europei.
E’ autore di oltre venti testi (politici, arbëreshë e romanzi in lingua italiana).

Rencontre organisée en partenariat  avec l’université Bordeaux Montaigne.

 


Conférence caritative au profit de la banque alimentaire de Bordeaux de Salvatore Caputo
“La musique de Bellini, un sicilien à Naples”

7 décembre, 19h00, écomusée du vin et de la vigne de Gradignan.


 Salvatore Caputo, après le Théâtre de Florence (2000-2004), le Théâtre Colon de Buenos Aires (2004-2009) et le Théâtre San Carlo de Naples, devient chef du Choeur de l’Opéra National de Bordeaux. Nous avons l’honneur et le plaisir de l’accueillir pour la seconde fois dans le cadre de nos conférences.

Entrée à partir de 5€, la recette sera versée à la banque alimentaire de Bordeaux.


Ciné-concert avec le chanteur Giacomo Lariccia
1er décembre, cinéma Utopia.


sur scène Giacomo Lariccia, chanteur et compositeur présente « Reconstruire » accompagné par Andrea Guidotti à la clarinette.
Puis à l’écran : projection en avant-première du film « Coeurs Purs »

Manifestation organisée par les associations Nessun Dorma, Ital’ici et Notre Italie en collaboration avec le cinéma Utopia. Possibilité d’acheter les place au cinéma Utopia à partir du mardi 21 novembre. Tarif unique : 10 euros.


Deux rencontres littéraires organisées par l’association Lettres du Monde, en partenariat avec Notre Italie.
Marcello Fois, 23 novembre, 18h00, à la librairie Georges (Talence)
Paolo Cognetti, 24 novembre, 18h30, à la médiatèque d’Eysines.


 


Année 2016/17


Conférence de Maria Teresa Iannelli, archéologue
“Méditerranée et identité occidentale, entre passé et présent”

22 mars, 18h, musée d’Aquitaine


Cette conférence propose de définir le rôle de la mer Méditerranée, comme carrefour de peuples, depuis l’Antiquité (II millénaire av. J.-C.), à travers les témoignages archéologiques de la Magne Grèce en général et de la Calabre en particulier ; en passant par l’époque romaine, jusqu’à l’âge moderne et contemporain, quand la même mer devient lieu d’affrontements de civilisations. L’archéologue démontrera de façon concrète que le passé, à travers les vicissitudes historiques et archéologiques de la Méditerranée, offre une clef de lecture du présent; les migrations de peuples qui nous inquiètent tant aujourd’hui sont un phénomène que la Méditerranée a facilité dans le passé. Il suffit de penser à la colonisation grecque de l’Occident à laquelle les peuples de la Méditerranée font référence pour expliquer leurs origines identitaires. Les colons de l’orient grec qui fuyaient leur patrie, étaient poussés par les mêmes raisons qui font fuir les migrants d’aujourd’hui.

Maria Teresa Iannelli est Professeur d’archéologie classique à l’université de Reggio Calabre et d’archéologie médiévale à l’université de la Calabre. Elle a écrit de nombreux articles d’archéologie. Elle est aussi directrice du musée archéologique de Vibo Valentia (en Calabre) et des musées archéologiques de l’antique Kaulon et de l’antique Medma. Madame Iannelli a organisé et dirigé des fouilles et des recherches archéologiques en Calabre en collaboration avec des villes italiennes et étrangère (Pise, Roma, Terragona, Paris, Bahia Blanca). Depuis 2014 elle fait partie du comité scientifique de L’Institut de la Bibliothèque Calabraise de Soriano. Depuis juillet 2015, madame Iannelli est responsable des Biens Culturels et du Pole Muséal Communal de la ville de Soriano (en Calabre).

Conférence organisée en collaboration avec le Musée d’Aquitaine — entrée libre.


Présentation du livre “Dentro” de Sandro Bonvissuto
25 novembre, 18h15, médiathèque de Talence


Sandro Bonvissuto est né en 1970 et vit à Rome. Il travaille comme serveur et a un diplôme de philosophie. Il a publié plusieurs nouvelles Dedans est son premier roman. Il a obtenu le Premio Chiara en 2013 (source Ed. Métailié)

“Un libro con una qualità di sofferenza tutta sua, dove sia la solitudine che l’amicizia più consolante mostrano, pur nella loro semplicità, profondità d’abisso” (Michela Murgia).

Le podcast de la rencontre qui a eu lieu le lendemain à la librairie Mollat.

Rencontre organisée en partenariat avec Lettres du Monde.


Présentation du livre “Comme si j’étais seul” de Marco Magini
1er décembre à 18h, librairie Georges de Talence


 


Manifestation “La liberté d’être femme”
11 octobre et 12 octobre.


Dacia Maraini et Maria Giustina Laurenzi ensemble pour nous parler de femmes, chacune avec sa sensibilité et son expérience. Engagées depuis des années pour la défense des droits des femmes, elles ont fait de leurs professions un vrai cheval de bataille.

Maria Giustina Laurenzi est diplômée en lettres modernes et a été assistante en histoire du théâtre et du spectacle à l’Université de Salerne. En 1977 elle a créé et dirigé le groupe de théâtre TEATRA. Dans les années quatre-vingt elle a commencé à travailler comme metteur en scène à la RAI et réalisé la mise en scène de beaucoup de textes de Dacia Maraini. Maria Giustina s’est occupée non seulement des droits des femmes, mais aussi du territoire italien, en particulier celui de sa région, la Campanie et celui de sa ville, Salerne.

Dacia Maraini est une écrivaine hors du commun dont les écrits qui vont du théâtre à la poésie et au roman ont été traduits dans le monde entier. Sa vie a été intense et profondément marquée, au cours de l’enfance, par l’enfermement dans un camp de concentration au Japon, pays où son père, Fosco Maraini, fameux anthropologue, y avait emmené toute la famille. Avec sensibilité mais aussi avec beaucoup de fermeté et détermination, Dacia Maraini s’est toujours occupée de sujets brulants liés à la mafia et à l’illégalité, mais surtout elle a défendu les plus faibles – les femmes et les enfants – victimes de violences sociales et domestiques.

Une amitié qui les a emmenées à parcourir ensemble l’Italie et d’autres pays.

 

Le 11 octobre à 18h, en partenariat avec la médiathèque de Talence. Projection du documentaire sous-titré en français “Notes sur une histoire de la littérature italienne au féminin” en présence de la réalisatrice Maria Giustina Laurenzi.

Puis l’écrivaine Dacia Maraini présentera ses livres “La longue vie de Mariana Ucria” et “Chiara d’Assisi. Elogio della disobbedienza”.

Le 12 octobre à 15h, une rencontre entre des Lycéens des classes d’Italien de Mme Perreault et Dacia Maraini et Maria Giustina Laurenzi est organisée au Lycée Magendie de Bordeaux.

Le 12 octobre à 20h, à la Maison Cantonale de Bordeaux, représentation en italien de la pièce de théâtre “Due donne di provincia” di Dacia Maraini interpretée par Marisa Seguin et Fabienne Bibonne de la compagnie Batticuore. Dacia Maraini et Maria Giustina Laurenzi assisteront à la représentation.

Dans cette pièce théâtre, Valeria et Magda sont deux femmes au foyer, deux amies qui se rencontrent après plusieurs années de séparation. Leur dialogue, fait presque exclusivement de monologues comme si chacune se racontait à soi-même, définit toujours plus « l’histoire d’une amitié nettoyée à l’eau de javel, une tendresse raclée avec une éponge en acier, une sensualité frottée avec le savon au citron. Une histoire toute féminine… »

C’est la mise en scène d’une forte complicité entre deux femmes libres, pour une fois, de leurs rôles d’épouses et de mères, un dialogue très serré où, sous l’apparence d’un jeu, émergent les souvenirs, les confiances, les angoisses et les rêves des protagonistes, Magda et Valeria. En s’aidant d’une bouteille de whisky, les deux amies parlent de leurs vies, de leurs familles, de la préparation des repas du dimanche, de leurs maris, de leur vie sexuelle, de leurs rôles de mères et des enfants. Le texte de Dacia Marini est dense, magmatique, caustique et s’appuie sur une représentation corrosive de la femme montrée sous toutes les facettes du rôle ingrat de femme au foyer. C’est en particulier Valeria, plus décomplexée et délurée, qui reproche à Magda son adhésion inconditionnelle au rôle d’épouse et de mère de famille bourgeoise, trop sacrifiée. « Tu es mieux que cela, tu t’humilies » lui dit-elle à un certain moment, la définissant ensuite « soldat du devoir féminin ». Dans la conversation serrée, qui souvent se transforme en deux dialogues parallèles, sont souvent évoqués les ustensiles de cuisine et du ménage pour souligner les taches fixes des femmes auxquelles les femmes doivent se tenir depuis des siècles. Le climat joyeux du début laisse place à des moments d’authentique rage pour se terminer en une sorte de délire verbal. La rencontre intense et libératrice se termine comme elle avait commencé. Les deux femmes se quittent pour retourner, chacune, aux habitudes de leurs existences.

 


Année 2015/16


Rencontre avec l’écrivain Giuseppe Lupo, auteur de “L’albero di stanze”
Jeudi 26 mai, 19h, athénée municipal de Bordeaux


Giuseppe Lupo, né en Basilicate, enseigne la littérature italienne contemporaine à l’Université La Cattolica de Milan et de Brescia.
Pour la maison d’édition Marsilio, il a publié en 2000 « L’americano di Celenne » (Prix Giuseppe Berto, Prix Mondello opera prima, Prix du premier roman), « Ballo ad Agropinto » en 2004, « La caravane Zanardelli en 2008 (Prix Carlo Levi), « L’ultima sposa di Palmira » en 2011 (Prix Campiello-Selezione giuria dei letterati, Prix Vittorini), « Viaggiatori di nuvole » en 2013 (Prix Giuseppe Dessi) et « Atlante immaginario » en 2014. Il a écrit de nombreux essais et collabore aux pages culturelles du « Sole 24 ore » et de « Avvenire ».

Florence Courriol, professeur de langue et littérature italiennes à l’université d’Avignon, animera la rencontre.


Journées du cinéma italien, “L’Intime et le Politique”
20 au 22 mai, en collaboration avec le cinéma Gaumont de Talence.


L’association Notre Italie et le cinéma Gaumont de Talence vous invitent à voir ou revoir des chefs d’œuvre du cinéma italien dans le cadre du festival « L’Intime et le Politique » les vendredi 20 mai, samedi 21 mai et dimanche 22 mai.

  • Avant chaque séance, présentation des films par Monique Moulia (professeur de lettres ; cinéphile ; cours de cinéma à l’université populaire des Hauts-de-Garonne et au cinéma Jean Eustache)
  • Après chaque séance, sauf le vendredi soir, analyse des films avec Christian Malaurie, écrivain, anthropologue, enseignant-chercheur à Bordeaux-Montaigne.

Vendredi 20 mai à 20h00 – Le guépard
Présentation du festival par Stefania Graziano, présidente de l’association Notre Italie et Monique Moulia qui introduira le film

Projection du film « Le Guépard » de Luchino Visconti (1963), magnifique version restaurée [3h05]

>> Chef d’oeuvre de VISCONTI, LE GUEPARD – 1963 – (adaptation du roman de G. Tomasi di Lampedusa) est une fresque somptueuse qui croise l’Intime et Le Politique à travers l’histoire du Prince Salina (Burt Lancaster)et de sa famille confrontés aux tumultes de l’Histoire et à l’inéluctable déclin de leur classe sociale…
>> Profondeur mélancolique de la réflexion sur l’Histoire… Représentation magistrale des années 1860-1862 du Risorgimento, de l’aventure garibaldienne et de son échec… Magnificence des paysages , des décors et des lumières… Ampleur et fluidité du rythme majestueux du film… Direction d’acteurs exceptionnelle… Tout l’art de VISCONTI est convoqué pour atteindre une perfection et une puissances rares au cinéma.

Samedi 21 mai à 14h30 – Vincere
Présentation du film « Vincere » de Marco Bellocchio (2009)

Projection du film [2h08], analyse par Christian Malaurie et échange avec le public.

>> VINCERE – 2009 – MARCO BELLOCHIO. L’itinéraire d’Ida Dalser ( Giovanna Mezzogiorno) ,la maîtresse de Mussolini, reniée par le Duce, enfermée et persécutée par le régime fasciste, mais opposant à cette violence l’inflexible résistance de la passion…
>> Une réflexion sur le Pouvoir à travers le portrait d’une femme que l’exigence d’amour, de justice et de vérité rendent “invincible”. Un film magistral, dense et fiévreux, lyrique et opératique, d’une grande audace formelle.

Samedi 21 mai à 17h30 – Le Conformiste
Présentation du film « Le Conformiste » de Bernardo Bertolucci (1970)

Projection du film [1h50], analyse par Christian Malaurie et échange avec le public.

>> LE CONFORMISTE – 1970 – BERTOLUCCI (adaptation du roman de Moravia). Le film explore le monstrueux désir de normalité et d’ordre qui pousse Marcello (J. L. Trintignant), un jeune bourgeois intelligent, à adhérer au fascisme mussolinien et à sa criminalité…
>> Mise en scène virtuose et troublante du cauchemar historique des années 30 à travers une dramaturgie d’une beauté formelle fascinante et vénéneuse, habitée par une ironie incisive.

Dimanche 22 mai à 10h30 – Buongiorno Notte
Présentation du film « Buongiorno notte » de Marco Bellocchio (2004).

Projection du film [1h46], analyse par Christian Malaurie et échange avec le public.

>> BUONGIORNO NOTTE – 2003 – BELLOCHIO. Récit fictionnel de l’épisode le plus tragique des années de plomb en Italie : la séquestration et l’exécution d’Aldo Moro par un commando des Brigades Rouges(16 mars – 9 mai 1978) dans une mise en scène libre et forte.
>> 25 ans après les événements, un regard singulier et dérangeant sur la violence politique et l’implication individuelle dans le terrorisme, vu de l’intérieur et du point de vue d’une jeune femme, Chiara (Maya Sansa), membre du groupe qui séquestre Aldo Moro… Une exploration cinématographique troublante des relations complexes entre vie intime et adhésion à une action politique radicale.

Ces quatre films mettent magistralement en scène l’articulation entre histoire individuelle et histoire collective et explorent le rapport complexe des individus avec le Pouvoir, avec les crises et bouleversement politiques dont ils sont les protagonistes – qu’ils en soient les témoins, les victimes ou les acteurs. Du Risorgimento des années 1860 à la période fasciste des années 1920-40 et jusqu’ aux années de plomb avec l’enlèvement et l’assassinat de Aldo Moro en 1978, les film de Visconti, Bertolucci et Bellocchio interrogent l’histoire de l’Italie et plus largement la question du Politique dans une mise en scène de l’Intime, à travers les quêtes, passions et destins de héros problématiques incarnés magnifiquement par Burt Lancaster, Alain Delon, Jean-Louis Trintignant, Roberto Herlitzka, Claudia Cardinale, Dominique Sanda, Giovanna Mezzogiorno, Maya Sansa…

Ces quatre films témoignent – chacun à travers son écriture propre – de la croyance de leurs auteurs dans le pouvoir dramatique et poétique de l’image cinématographique et nous donnent à partager intelligence politique et émotion esthétique. Rappelons que « Le Guépard » de Visconti est une magistrale adaptation du roman de Giuseppe Tommasi di Lampedusa « Il Gattopardo », que « Le Conformiste » de Bertolucci est inspiré du roman de Moravia « Il Conformista » et que le scénario de « Buongiorno notte » est tiré du livre « Il prigioniero » témoignage écrit par Anna Laura Brighetti qui a été membre des Brigades Rouges.


Projection du film “Orlando Ferito”, en présence du réalisateur Vincent Dieutre
Vendredi 13 mai à 20h30, cinéma Utopia


Vincent Dieutre – né en 1960 , Prix du jury au FID Marseille en 2000 pour “Leçons de ténèbres” ; Prix du jury à Locarno en 2001 pour “Bonne Nouvelle” – est un réalisateur atypique qui explore un territoire cinématographique entre documentaire et fiction à travers des films qui sont des journaux intimes, des récits de voyages, des quêtes initiatiques, des pérégrinations existentielles, esthétiques et politiques. “Leçons de ténèbres” en 2000 et “Mon voyage d’hiver” en 2003 ouvraient le cycle des “Films d’Europe”et exploraient déjà “l’inconscient européen -culturel , sexuel ou politique sous l’angle de la subjectivité la plus radicale”.

Avec Orlando Ferito sorti en décembre 2015 – et inédit à Bordeaux -, Vincent Dieutre clôt magnifiquement ce cycle. Dans ce journal de voyage en SICILE, Vincent Dieutre part en quête de” la survivance des lucioles” dont Pasolini dénonçait la disparition dans l’Italie de 1975 : au travers des lieux, au fil de ses rencontres sensuelles et intellectuelles, Vincent Dieutre dit son amour de ce pays et du peuple italien, des fragiles et tenaces formes de résistance qui s’inventent aujourd’hui dans ce “laboratoire de l’Europe” qu’est l’Italie.
De Palerme à Catane en passant par Lampédusa, ce film à la 1ère personne nous révèle ce que le cinéma peut faire de l’expérience de la beauté, comment il peut passer – et nous faire passer – de l’émotion sensuelle à la méditation politique, comment il peut partir du singulier pour aller vers le collectif.
La beauté et l’émotion naissent aussi du spectacle des Pupi – les fameuses marionnettes de Mimmo Cuttichio – qui jouent le drame d’Orlando Ferito – “Roland blessé” – dont le texte écrit par Camille de Tolédo et Giulio Minghini dit l’exil et les combats de Roland dans l’Europe catastrophique d’aujourd’hui.

Dans Orlando Ferito, Vincent Dieutre filme les lieux, les gens, leur donne la parole et à travers son propre itinéraire nous livre la beauté retrouvée des images et des idées. Elles nous donnent à croire que Roland peut vaincre encore et que ce monde peut être ré-enchanté.

Yann Kilborne – maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne, directeur du Master “Production, Création, Images” – présente le film et s’entretient avec Vincent Dieutre.

Rencontre organisée en collaboration avec le cinéma Utopia de Bordeaux et l’association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID)


Manifestation sur Alda Merini
1er mars, 19h, Forum de Talence.


Alda Merini est une comète, un météorite qui n’aurait jamais atterri sur terre, mais l’aurait frôlé de si près, que les êtres sur cette terre en ressentiraient au fond d’eux-même la douleur éternelle…” (Dom Corrieras)

Alda Merini est née à Milan le 21 mars 1931. A quinze ans, elle publie ses premiers poèmes et, un an après, elle est internée dans un hopital psychiatrique. En 1951, Eugenio Montale demande à l’editeur SCHEIWILLER d’inclure deux de ses poésies inédites dans “Poetesse del Novecento”. Après la naissance de sa première fille, elle sera à nouveau internée jusqu’en 1972 avec quelques retours en famille pendant lesquels naissent trois autres enfants. Après une période chaotique où la maladie lui laisse peu de répit, elle recommence à écrire en 1979. Ses textes intense et dramatiques réunis dans Terra Santa lui valent le prix Montale en 1993. Alda Merini est morte le 1 novembre 2009 à Milan. Elle est considerée comme l’une des plus grandes poétesses du XX siècle. (source : “De Délire amoureux”, traduction de Patricia Dao, préface Flaviano Pisanelli).

La manifestation commencera par une conférence de Flaviano Pisanelli “Les plus belles poésies s’écrivent sur les pierres, hommage à Alda Merini”.

Flaviano Pisanelli (Rome, 1973) est maître de conférences en Études Italiennes à l’Université Paul-Valéry de Montpellier. Membre de l’Équipe d’accueil LLACS (Langues, Littératures, Arts et Cultures des Suds) de Montpellier, poète et traducteur, il a publié un grand nombre d’études autour de l’œuvre de Pier Paolo Pasolini et d’autres auteurs italiens du XXe et XXIe siècle (Ungaretti, Montale, Quasimodo, Tondelli, Bufalino, Merini, Scalesi, etc.). Ses recherches les plus récentes se focalisent sur l’étude de la poésie italophone de la migration (G. Hajdari, B. Serdakowski, V. L. de Oliveira, etc.) ainsi que sur l’émigration italienne en Tunisie (XIXe et XXe siècles).

Parmi ses publications, nous citons :

Flaviano Pisanelli, In poesis nomine. Onomastique et toponymie dans « Le Occasioni » d’Eugenio Montale et « Trasumanar e organizzar » de Pier Paolo Pasolini, Grenoble, ELLUG, 2008 ;
Flaviano Pisanelli, Alfonso Campisi (édit.), Mémoires et contes de la Méditerranée. L’émigration sicilienne en Tunisie entre XIXe et XXe siècles / Memorie e racconti del Mediterraneo. L’emigrazione siciliana in Tunisia tra XIX e XX secolo, Tunis, Éditions MC, 2015 ;
Pier Paolo Pasolini, Les Terrains. Écrits sur le sport, traduit et préfacé par Flaviano Pisanelli, Paris, Le temps des cerises éditeurs, 2012.

La manifestation se poursuivra par des lectures de poème d’Alda Merini, en langue italienne, de Luciana Sigismondi (orignaire de Trévise et membre d’une compagnie de théâtre amateur de Bordeaux). Ils seront présentés par Claudia Buratti (avocate italienne passionnée de littérature et d’histoire de l’art) et Sefania Graziano (présidente de l’association), et mis en musique au bugle par Andrea (élève de l’École de Musique de Talence).

 

 

 

 

 

L. Sigismondi

Sono nata il ventuno a primavera, A tutte le donne, Le donne del sud
Blue Bolero (Abdullah Ibrahim)

La mia poesia è alacre come il fuoco, I poeti lavorano di notte
My Funny Valentine (Rogers/Hart)

L’arte della follia, Laggiù dove morivano i dannati
Misty (Erroll Garner)

Io non ho bisogno di denaro, Ascolta il passo breve delle cose, Il mio passato
Graceful Touch (Tord Gustavsen)

 

 

 

 

 

C. Buratti

 


Présentation de la Semiramide de Rossini par Paolo Olmi
10 mars, 19h00, Forum de Talence


Nous avons connu Paolo Olmi à Bordeaux lors de la présentation du Barbiere de Siviglia à l’Opéra. Nous l’avons revu à Ravenna lors de notre voyage de groupe où il nous a accueillis avec beaucoup d’attentions. Nous le retrouverons à Bordeaux à l’occasion de la présentation de Semiramide de Gioachino Rossini. Un joli parcours et une belle amitié avec un homme d’une grande culture, d’un dynamisme extraordinaire et pourtant d’une grande simplicité.

Rencontre organisée en collaboration avec Emilia Romagna Concerti.


Rencontre avec Enzo Cucchi
19 septembre à 11h au CAPC de Bordeaux.


Enzo Cucchi est né à Morro d’Alba, un village dans la province d’Ancone, en 1949.

Jeune, il a travaillé comme restaurateur de tableaux et de livres et a commencé à peindre sans suivre des cours. Il s’est intéressé aussi à la poésie et a publié un recueil de poèmes : “Il veleno è stato sollevato e trasportato”. Sa première exposition a eu lieu à Milan en 1977 et ensuite, il a exposé dans différentes villes italiennes et étrangères : Cologne, New Jork, Bilbao, Tokyi, Dusseldorf, Buenos Aires. Il a participé à la Biennale de Venise, à la Biennale de Paris et à celle de San Paulo.

Il a été un des protagonistes du mouvement de la “Trans-avant-garde” italienne des années ’80


Immigration : histoires de rencontres, littérature et cinéma.
6 novembre à Talence.


Aujourd’hui, nous nous sentons tous touchés par la tragédie de l’immigration. La photo du petit Aylan “couché” sur le rivage d’une plage turque, nous a bouleversé et a fait réagir “a chaud” nos politiciens et l’opinion publique. Mais jusqu’à quand cette agitation va-t-elle durer? Et surtout, quand apprendrons-nous à être clairvoyants et à anticiper les événements ? Peut être que, dans quelques semaines, tout tombera dans l’oubli jusqu’au prochain “Naufrage Spectaculaire” car des morts, même des enfants, il y en a tous les jours dans la Méditerranée.
Les Italiens, par leur position géographique, ont été souvent en première ligne face aux phénomènes migratoires et ils ont montré presque toujours une grande dignité et humanité. L’association Notre Italie, depuis longtemps, a senti le besoin d’aborder le sujet sans faire des polémiques mais par la poésie, celle du cinéma et de la littérature, capables de percer même les méandres les plus sombres de l’être humain.

Présentation du livre “Immigrato” en présence de l’auteur Mario Fortunato, vendredi 6 novembre à 17h30 à la librarie Georges de Talence.

Mario Fortunato est né à Ciro en Calabre. Il a travaillé comme critique littéraire pour l’hebdomadaire italien L’Espresso. Il a été membre de la Commission pour le Cinéma Italien du Ministère de la Culture, fondé le festival du Théâtre Italien de Naples et dirigé l’Institut de la Culture Italienne de Londres. Il a été le directeur de la la fondation Antonio Ratti, et dans The Guardian et Le Monde. Il écrit actuellement pour Süddeutsche Zeitung et est membre de la Conseil d’Administration de la fondation Isherwood.

Il a écrit de nombreux livres parmi lesquels I giorni innocenti della guerra et Italia degli altri. Il est aussi traducteur (Mohamed Chouki, Guy de Maupassant, Evelyn Waugh, Patrick White).

Projection du film “Le village de carton” de Ermanno Olmi, vendredi 6 novembre à 19h00 au cinéma Gaumont de Talence.
Le film sera suivi d’un débat en présence de deux acteurs : Michael Lonsdale et Leon Samuel Leroy

Italie du sud. Une église qui vient d’être désacralisée. Le vieux prêtre (Michael Lonsdale) reste seul avec son désarroi et ses doutes. Un groupe d’immigrés clandestins se refugie dans l’église. L’heure des conflits et des interrogations essentielles est venue.

Ermanno Olmi pose un regard d’humaniste et d’artiste sur la question de l’immigration et de toutes les exclusions. Son film-parabole audacieux bouleverse par sa dramaturgie magistrale, la composition picturale des images, la beauté des éclairages, la mise en scène de l’humanité même des hommes – de leurs visages, de leurs paroles affrontées…

Michael Lonsdale interprète – ou plutôt incarne – magnifiquement toute la complexité de son personnage révolte et tourmenté. Un acteur au sommet de son art.

Michael Lonsdale naît le 24 mai 1931 à Paris. Après un détour par la peinture, il se destine à la carrière d’acteur et reçoit l’enseignement de Tania Balachova dans les années 1950. Il apparaît pour la première fois au cinéma en 1956 dans “C’est arrivé à Aden”. Dans les années 1960 et 1970, il collabore avec Jean-Pierre Mocky qui le met en scène dans “Snobs !” (1961), “La Grande Lessive” (1968) ou encore “Chut” (1972) mais aussi avec Gérard Oury (“Le Crime ne paie pas” en 1962). Il se spécialise dans les films d’auteur et tourne avec les cinéastes de la nouvelle vague tels que François Truffaut (“La Mariée était en noir” en 1967), Jean-Luc Godard (“British Sounds” en 1969) ou Louis Malle (“Le Souffle au cœur” en 1971). À la fin des années 1970, il apparaît dans India Song de Marguerite Duras, puis dans des films à gros budget. On le voit ainsi dans “Moonraker” (1979), “Les Chariots de feu” (1981) ou “Le Nom de la rose” (1986). A partir des années 1990, l’acteur se consacre à la mise en scène au théâtre avec notamment “Comédie, Catastrophe, Pas” de Samuel Beckett.

Il apparaît dans “Les Vestiges du jour” (1993) et “Nelly et Monsieur Arnaud” (1995). Parallèlement, Michael Lonsdale prête sa voix à de nombreux documentaires, films d’animation et livres audio. Dans les années 2000 on le retrouve dans les films de ses vieilles connaissances tel que “Le Furet” de Jean-Pierre Mocky, ou dans les productions hollywoodiennes comme “Munich” de Steven Spielberg.

En 2011, il reçoit un César pour son rôle dans “Des hommes et des Dieux”, puis il est à l’affiche des “Hommes libres”. Il tourne ensuite dans “Gebo et l’Ombre” de Manoel de Oliveira, “Le Renard jaune » de Jean-Pierre Mocky”, “Le Village de Carton” de Ermanno Olmi et “Maestro” de Léa Fazer en 2013.

Leon Samuel Leroy est né à Montego Bay, Jamaïque, en 1956. Il vit à Rome avec sa femme italienne et ses trois enfants. Grand amateur de musique, surtout Reggae, il travaille beaucoup dans ce secteur. Mais, il n’est pas seulement musicien. Après des études en pédagogie, il a enseigné dans son pays avent d’émigrer en Europe : Angleterre, Espagne et Italie.

Il aime travailler pour le cinéma et, actuellement, il joue le rôle d’un cardinal dans un film du metteur en scène Paolo Sorrentino.

 


Année 2014/15


Le sud de l’Italie en images, musique et saveurs
14 au 16 avril à Talence et à Gradignan


C’est un petit voyage en Italie du sud que nous vous proposons tout au long de ces journées. Un voyage pour se laisser importer, mais aussi pour avoir un regard différent.

Mardi 14 avril à 18h00 à la bibliothèque de Talence
Vernissage de l’exposition “La Sicile secrète ” en présence du photographe Ferrante Ferranti.

Entrée libre, le vernissage sera suivi d’un apéritif italien.

Ferrante Ferranti. Né le 13 janvier 1960 en Algérie, d’une mère sarde et d’un père sicilien. Photographe voyageur, il est engagé depuis trente ans avec Dominique Fernandez dans une exploration commune du baroque et des différentes strates de civilisations, de la Syrie à la Bolivie en passant par la Sicile et Saint-Pétersbourg. Ses photographies dialoguent avec les textes de l’écrivain, qui le définit dans l’album Itinerrances (Actes Sud, 2013) comme « l’inventeur d’un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes ».

Mardi 14 avril à 20h30 au cinéma Gaumont de Talence
Projection du film “Anime Nere” de Francesco Munzi.

Le film est librement adapté du roman éponyme de Gioacchino Criaco. Il est présenté en sélection officielle au festival international du film de Venise en 2014. Sur une terre où les lois du sang et le sentiment de vendetta ont encore le pas sur le reste, on assiste à l’histoire d’une famille criminelle calabraise : une vengeance qui commence en Hollande, passe par Milan et prend fin en Calabre, sur les pentes de l’Aspromonte, où elle a aussi ses causes.Le film sera suivi d’un échange entre le public et Stefania Graziano enseignante d’italien. Entrée payante : 5 €.

Mercredi 15 avril, découverte des saveurs du Sud au restaurant La Toscane (Calabre, Pouilles et Sicile), 20h30, 46 rue du Pas st Georges à Bordeaux, 25€ vin compris, réservation au 06 68 14 26 33

Jeudi 16 avril à 20h30 à l’Ecomusée du vin et de la vigne de Gradignan
Musiques du sud de l’Italie avec le groupe Télamuré. Entrée payante : 12 €, rééservation au 06 68 14 26 33

Télamuré. Trois musiciens de l’Italie du Sud, trois spécialistes de la tarantella qui ramènent dans leurs spectacles les ambiances, la spontanéité, l’ivresse des fêtes populaires de leurs terres. Ils mélangent, d’une façon très naturelle, leurs histoires, leurs chansons et leurs instruments, et à partager ce très riche répertoire de chants, de musiques et de danses originaires de leurs régions. Loin du concept de musique folklorique, le répertoire traditionnel s’enrichie naturellement de la créativité et des expériences des musiciens, qui le colorent avec leurs différentes personnalités et leurs nombreux instruments.

Manifestation organisée avec les soutiens des villes de Talence et Gradignan.


Projection de la docu-fiction “Sono nata viaggiando” en présence de l’écrivain Dacia Maraini et du réalisateur Irish Braschi.
Vendredi 12 décembre à 19h15, cinéma Jeau Eustache de Pessac


Dacia Maraini a mené une vie de voyages et de rencontres comme le souligne bien cette docu-fiction de Irish Braschi, produite par Francesco Bizzarri et Emanuele Nespeca en collaboration avec Rai Cinéma. Les pensées et les souvenirs de l’écrivain, narrés par la voix de Maria Pia Di Meo, sont enrichies par des extraits historiques de l’Institut Luce et par des photos et film inédits de Dacia Maraini. Un portrait intime avec la musique suggestive de Teho Teardo qui, en 2009, a remporté le David de Donatello pour le film “Il Divo”.

Autrice de romans à caractère social, de poésies, de pièces de théâtre, d’essais et même de contes pour enfants, Dacia Maraini est traduite aujourd’hui en plus de 20 langues. En 1990, elle remporte le prix Campiello avec “La lunga vita di Marianna Ucria”, en 1999 le prestigieux prix Strega avec “Buio” et, en 2012, le prix Campiello pour l’ensemble de sa carrière. Parmi les autres oeuvres, il faut citer : “Bagheria”, “Dialogo di una prostituta con un suo cliente”, “Isolina”, “La nave per Kobe”, “Il treno dell’ultima notte”, “Voci”.

Irish Braschi, après un MASTER de scénariste, a travaillé avec de nombreux auteurs dans le cinéma et dans la publicité (Paolo Virzi, Bill Fertick, David Kellog, Francesco Nuti) avant de se lancer seul comme metteur en scène et scénariste. Parmi ses oeuvres, il faut citer : “Senza parole”, “L’incontro”, “I believe in miracles” avec Spike Lee, “E poi venne il silenzio”, “Lettera da Madras”, “Io sono nata viaggiando”.


Rencontre avec le traducteur de Ascanio Celestini, Christophe Mileschi
5 décembre à 18h30 au café de Georges à Talence.


Manifestation organisée par Lettres du Monde en collaboration avec la librairie Georges et Notre Italie.
Un apéritif italien clôturera cette rencontre.


“Franca Jarach et Marie-Anne Erize, deux jeunes femmes, deux parcours, deux destins dans l’Argentine des années 70”
Rencontre avec Vera Vigevani Jarach et Philippe Broussard
Vendredi 7 novembre à 18h30 au Forum des Arts et de la Culture de Talence


Manifestation organisée au Forum des Arts et de la Culture de Talence par l’association Notre Italie , le comité des Jumelages, la libraire Georges et avec la participation de l’association Tangueando, et sous le patronage de l’Ambassade de la République Argentine en France.

Quel est le lien entre Vera Vigevani Jarach, une femme italienne de 84 ans émigrée en Argentine dans les années 30 pour fuir les lois raciales, et Philippe Broussard, rédacteur en chef du services “Enquêtes” du magazine Express ? La mort de deux jeunes filles, deux parmi de nombreux jeunes qui, pendant la dictature argentine, ont été soustraits à leurs familles et portées disparues. L’une était Franca Jarach, jeune étudiante qui à l’époque avait 19 ans, et l’autre Marie-Anne Erize, modèle française vivant en Argentine avec sa famille.

Vera, comme les mamans de Plaça de Mayo, se bat pour connaître la vérité et pour préserver la mémoire de sa fille. Chaque année, elle quitte sa maison en Argentine pour se rendre en Europe où elle tient des conférences et des rencontres.

Philippe Broussard, après dix ans d’enquête acharnée et méticuleuse, a écrit un très beau livre qui, montre non seulement ses grandes qualités de journaliste d’investigation mais révèle aussi une profonde sensibilité.

 

Présentation du dernier livre de Michela Marzano “Tout ce que je sais de l’amour”
Vendredi 17 octobre à 18h00, librarie Mollat


“Se non avessi attraversato le tenebre, forse non sarei la persona che sono oggi. Forse non avrei capito che la filosofia è sopratutto un modo per raccontare la finitezza e la gioia.” Michela Marzano.

Crédit photo : Francesca Mantovani

Professeur de philosophie morale à l’Université Paris Descartes et directrice du département des Sciences Sociales, Michela Marzano a été elève à l’Ecole Normale Supérieure de Pise tout en suivant des cours de philosophie et bioéthique de l’Université La Sapienza de Rome.

Elle travaille dans le domaine de la philosophie morale et politique et montre en grand intêret vers la fragilité de la condition humaine.

Actuellement, elle est députée dans la liste PD au Parlement italien.

Rencontre organisée en partenariat avec la librairie Mollat.


Année 2013/2014


Rencontre avec l’historien Jacques de Saint Victor à l’occasion de la sortie de son dernier livre, les Antipolitiques
23 mai à 18h, à la librairie Georges de Talence.


Jacques de Saint Victor est professeur, historien et journaliste (sa biographie).


Rencontre avec l’écrivain Andrea Bajani autour de son dernier livre “Me reconnais-tu ?”
Samedi 5 avril à 10h00 au café de Georges à Talence


La biographie d’Andrea Bajan sur wikipedia. L’article de Sud-Ouest sur la rencontre.


Conférence sur le massacre d’Aigues Mortes en présence de l’écrivain Enzo Barnabà .
A la fin de la conférence, chansons sur l’émigration avec deux musiciens italiens, Alan Zamboni et Angel Luis Galzerano.

13 février, librairie Georges de Talence


Le Massacre des Italiens d’Aigues-Mortes est une suite d’événements survenus les 16 et 17 août 1893, à Aigues-Mortes (France), ayant conduit au massacre de travailleurs italiens de la Compagnie des Salins du Midi, par des villageois et des ouvriers français. Les estimations vont d’une dizaine de morts (officiellement 8) à 150 morts (selon la presse italienne de l’époque), ainsi que de nombreux blessés, victimes de lynchages, coups de bâton, noyade et coups de fusils. Cet événement est aussi l’un des plus grands scandales judiciaire de l’époque, puisque aucune condamnation ne sera jamais prononcée (source wikipedia).

L’écrivain Enzo Barnabà présentera son livre “mort aux Italiens” 

Alan Zamboni et Angel Luis Galzerano que nous avons déjà rencontrés à l’occasion d’un concert sur Van Gogh mettrons en texte et musique la fin de cette manifestation avec un spectacle musical littéraire Di qui e d’altrove di Angel Luis Galzerano, Fotostoria di un’emigrazione.


Quiz musical en collaboration avec le Conservatoire de Bordeaux et le clarinettiste Richard Rimbert
18 janvier à 17h30 au magasin Bordeaux Piano, 57 cours d’Albret à Bordeaux.


C’est une rencontre autour des petits mots italiens qui caractérisent le style d’un morceau (andante, allegro, con anima, pomposo, sentito, sfumato, etc.), un regard croisé sur l’interprétation que chacun peut en faire : musiciens, élèves du conservatoire, amoureux de la langue. Plus d’une heure de musique avec des extraits de La Clémence de Titus (Mozart), l’Italiana in Algeri (Rossini), L’elisir d’amore (Donizetti), Disco Tango (G. Connesson), Uet medley, La Bohème (Puccini), Idomeneo (Mozart), La clemenza di tito(Mozart). Les classes de clarinette (R. Rimbert) et de chant (Maryse Castets, Sharon Coste) du conservatoire ainsi que Guillaume Flamen (piano) interviendront lors de cet après-midi musicale animée par Audrey Fernandez (élève du Pôle d’Enseignement Supérieur de Musique de Bx).

La rencontre sera clôturée par un apéritif autour de produits italiens.


Voyage culturel à Ravenna (lien vers le journal local de Ravenna), du 7 au 11 décembre 2013.


L’association a organisé un voyage culturel à Ravenna, à l’occasion du concert de Noël dirigé par le chef d’orchestre Paolo Olmi. Cinq jours autour de cette manifestation : rencontre avec Paolo Olmi, présence à la répétition générale, discussion avec les musiciens, découverte de la ville, de son histoire, de ses mosaïques et de ses restaurants.


Seconde journée consacrée au massacre de Sant’ Anna di Stazzema (Toscane)
“Sant’Anna di Stazzema, un procès, cinquante ans après, pour établir les responsabilités d’un terrible massacre nazi en Italie”

21 nov. 2013, 15h30, musée d’Aquitaine


A l’initiative de l’association Notre Italie, en collaboration avec le Centre Jean Moulin de Bordeaux et l’association Dante Alighieri, une seconde journée autour du massacre de Sant’ Anna, village toscan martyr des nazis, est organisée au musée d’Aquitaine le 21 novembre 2013.

Sant’Anna di Stazzema est un petit village toscan qui, à la fin de la deuxième guerre mondiale, fut presque entièrement anéanti par la folie nazie. Plus de 500 personnes, principalement femmes, enfants et vieillards, restés chez eux certains que rien ne pouvait leur arriver, périrent sous les grenades et tirs de mitraillettes. Puis, le hameau, pourtant situé dans une zone classée blanche, c’est à dire épargnée par les combats, fut incendié.

En 2005, grâce au travail acharné du procureur Marco De Paolis et aux témoignages des survivants qui à l’époque des faits étaient des enfants, le tribunal militaire de La Spezia a condamné à la prison à perpétuité dix anciens soldats nazis, jugement confirmé en appel et en cour de cassation. La conférence portera donc sur les aspects judiciaires, la difficile reconstitution des événements, l’attribution des responsabilités et les motivations qui ont entraînées le massacre.

Les intervenants sont :

Marco De Paolis : Procureur du tribunal militaire de Rome et président de l’association des Magistrats Militaires Italiens. Il a dirigé le parquet militaire de La Spezia de 2002 à 2008 où il a instruit plus de 450 procès de crimes relatifs à la deuxième guerre mondiale.

Carlo Carli : homme politique, il a été élu à la Chambre des députés en 1994, 1996 et 2001. C. Carli s’est beaucoup investi pour la promotion de la culture et du tourisme en Italie. Il est président de la fondation Centro Arte Visivo di Pietrasanta et fait partie, depuis 2012, du Conseil d’Administration de l’Accademmia di Belle Arti di Carrara.

Claudia Buratti : avocat, nièce de victimes du massacre de Sant’Anna di Stazzema, elle a fait des études de droit à l’Université de Pise. Elle a été diplômée avec un mémoire portant sur le massacre de Sant’Anna.

Simone Tonini : Journaliste et publicitaire depuis 2005. Il est responsable de la communication pour le Parc National de la Paix de Sant’Anna de Stazzema.

Mario Marsili : survivant du massacre. A l’époque des faits, il avait six ans et a survécu grâce au courage de sa mère Genny Bibolotti Marsili.

Celle manifestation a aussi été le lieu de la rencontre symbolique de Mario Marsilli, survivant de ce massacre et de Robert Hébras, survivant d’un épisode aussi tragique à Oradour-sur-Glane. Les articles des journalistes Jean-Paul Vigneaud (Sud-Ouest) et Philippe Broussard (L’Express) ont relaté cette journée importante pour notre mémoire collective (art1, art2, art3, art4).


Année 2012/2013


Fête de fin d’année en collaboration avec l’association Tutti Pazzi di Teatro
26 juin, 20h, salle du domaine Saint Georges, Villenave d’Ornon.


 


Présentation en Italien du livre “L’ultimo quadro di Van Gogh” par Alan Zamboni au théâtre La Pergola de Bordeaux Cauderan
24 avril à 20h30.


Il favoloso mondo di Vincent, Van Gogh en images, musique et paroles.

Alan Zamboni
piano et voix

Angel Galzerano
guitare

Mercredi 24 avril à 20h30

Au théâtre La Pergola
Bordeaux Cauderan

Un voyage unique entre musique et paroles. Un Van Gogh raconté au travers de chansons inspirées par sa vie, de lectures tirées de sa correspondance et de la projection en images de ses tableaux et des lieux où son art s’est développé. Une façon originale de découvrir un peintre en se laissant transporter à l’intérieur de son monde fascinant et poétique.

Alan Zamboni est l’auteur des textes et de la musique. Il a écrit pour Infinito Edizioni Greci solo ritorno en 2008 et L’ultimo quadro di Van Gogh en 2010. Il s’est occupé de la bande originale du spectacle de théâtre Al di qua del caos. Il a travaillé avec de nombreux musiciens de jazz.

Récompensé au prix international de poésie Nosside et Age Bassi et au concours international de narration Guido Gozzano, il a reçu en 2012 la mention spéciale du concours InediTo.

Depuis plusieurs années il travaille avec Antonio de Robertis, un des plus grands experts internationaux de Van Gogh. Ensemble ils ont réalisé un essai de recherche présenté au musée Van Gogh d’Amsterdam.

Angel Luis Galzerano est né à Montevideo d’une famille d’origine italienne. Il est chanteur compositeur, guitariste, charanguiste et compositeur de bandes originales. Depuis son arrivée en Italie, il a crée de nombreux groupes de musique sud-américaine : Voces de America, Canto libres, Essenza. Il a composé des bandes originales pour des documentaires de Rai International et Rai 3. Depuis quelques années il travaille avec le milieu scolaire sur des projets interculturels et des concerts didactiques.

Manifestation proposée en collaboration avec l’association Dante Alighieri.


Participation au Village Européen à Bordeaux
4 et 5 mai, 10h-19h, placette de Munich, quai Louis XVIII à Bordeaux.


 


Fête de Noël de l’association : théâtre, musique, lectures et dégustation.
6 décembre à la Pergola (Bordeaux Caudéran)


Au programme de cette fête de fin d’année :

  • une courte pièce de théâtre en langue italienne, proposée par l’association Tutti Pazzi di Teatro : Sherlock Barman de Stefano Benni. C’est l’histoire d’un barman qui connait la vie et les secrets de ses clients, et les anticipe même ! L’histoire commence quand, un jour, un de ses clients arrive dans son bar pour noyer ses chagrins d’amour…
  • lecture de textes et dialogues autour de quelques musiques de films de compositeurs italiens (La Strada, 8 et 1/2, La vie est belle, Le Parrain, Cinema Paradiso, Le bon la brute et le truand, il était une fois dans l’ouest). Les extraits seront joués par Sébastien Brebbia, professeur de trompette de l’école de musique de Talence qui participe à différents orchestres de la région et au delà (symphonique, brass band, quintet, etc.). Il nous fait l’amitié de participer à cette soirée et de préparer deux de ses élèves de ses classes de trompette et d’orchestre d’harmonie pour l’accompagner (Andrea, trompette, et Stéphane, saxophone baryton). Les morceaux seront entrecoupés de lectures de Christiane et de dialogues lus par Pierre et Stefania.
  • dégustation de Panettone, Asti, Moscato de Sicile.

Journée consacrée au massacre de Sant’ Anna di Stazzema (Toscane)
28 nov. 2012 (programme pdf).


A l’initiative de l’association Notre Italie, en collaboration avec le Centre Jean Moulin de Bordeaux et l’association Dante Alighieri, une journée autour du massacre de Sant’ Anna, village toscan martyr des nazis, est organisée au musée d’Aquitaine le 28 novembre 2012.

Après la chute de Rome en juin 1944 et afin de stopper l’avancée des alliées en Italie, les Allemands mettent en place une ligne de fortifications, la Ligne Gothique. Elle allait de la Versilia, au nord de Pise, en Toscane, jusqu’à Pesaro sur la mer Adriatique, en passant par les Apennins. A l’époque, Sant’Anna, un lieu dit de la commune de Stazzema situé près de cette ligne de fortification, avait été classé « zone blanche » c’est à dire autorisée à accueillir des réfugiés et épargnée des combats. Les gens y vivaient paisiblement, mais le matin du 12 aout 1944, la folie nazie s’abattit sur eux : 560 personnes, en particulier des femmes, des vieillards et des enfants furent massacrés et brulés sans aucune pitié. Après de longues années de silence, l’ouverture d’un procès à La Spezia a permis la condamnation à la réclusion à perpétuité de dix anciens SS qui avaient participé aux événements. Voici le détail du programme de la journée :

  • 14h : conférence, “Sant’Anna di Stazzema, un village toscan martyr des nazis”, par Michele Silicani, maire de Stazzema et président du comité Martyrs de Sant’Anna (traduction simultanée en français)
  • 15h15 : projection du documentaire “E poi venne il silenzio” (Puis vint le silence), 55 min (sous-titrage du documentaire réalisé par l’association)
  • 16h30 : débat et témoignages

Rencontre avec le chef d’Orchestre Paolo Olmi
Lundi 17 septembre


A l’occasion de la représentation du Barbier de Séville par l’ONBA, nous avons la chance de proposer aux adhérents de l’association une rencontre avec le chef d’orchestre Paolo Olmi. Il nous parlera de cet opéra en le situant dans son contexte historique, puis nous assisterons à une séance de répétition de l’ONBA. Rendez-vous sur les marches de l’opéra, lundi 17 septembre à 17h45 (sur réservation car le nombre de places est limité). Rencontre avec Paolo Olmi de 18h à 18h30, répétition de 18h30 à 19h30.


Année 2011/2012


Dino Buzzati : un homme, des œuvres… Conférence de Delphine Gachet
27 mars 2012 à 18h, librairie La Machine à Lire


Dino Buzzati (1906-1972) figure parmi les grands noms de la littérature italienne et européenne de notre XX° siècle ; il est assurément un des maîtres du fantastique moderne. La vie de Buzzati est tout entière placée sous le signe de l’écriture : il mène de front deux carrières, celle de journaliste au grand quotidien milanais Il Corriere della Sera et celle d’écrivain. Mais ces deux activités ne font qu’une pour lui tant elles se nourrissent l’une de l’autre. Journaliste, écrivain, Buzzati est aussi peintre et dessinateur, illustrateur de certains de ses livres. Cet homme aux talents multiples est l’auteur d’une œuvre littéraire caractérisée elle aussi par la diversité : Dino Buzzati est auteur de romans, de nouvelles, mais aussi de poésies, de contes pour enfants, de nombreuses pièces de théâtre, de livrets d’opéra, d’un singulier roman-bande dessinée…

Quelle que soit la forme choisie, Dino Buzzati s’est toujours rangé, délibérément et obstinément, du côté de l’imaginaire, du merveilleux, du fantastique. Ses textes nous font pénétrer dans un monde en tous points semblable au nôtre mais où pourtant il y a comme une fêlure, quelque chose d’infimement mais d’infiniment dérangeant. C’est par cette fissure que l’auteur nous fait accéder à la dimension mystérieuse du réel.

Au centre de l’œuvre de Dino Buzzati se trouve l’Homme, ses angoisses, ses incertitudes, ses peurs. Cette méditation sur la fuite du temps sur la fatalité du destin, sur l’absurdité de la condition humaine, chez Buzzati passe par un art de raconter sans pareil, qui tisse la trame de récits au climat envoûtant. Ce que Marcel Brion appelait « l’univers inquiet de Dino Buzzati ».

Delphine Gachet est maître de conférences à l’Université Michel de Montaigne – Bordeaux III. Elle a soutenu une thèse de doctorat en littérature comparée sur les nouvelles fantastiques françaises et italiennes du XX° siècle.

Lectrice passionnée de Buzzati, elle est devenue spécialiste de cette œuvre à laquelle elle a consacré de nombreux travaux. Depuis plusieurs années elle s’occupe de l’Association des Amis de Dino Buzzati dont la vocation est de diffuser, de faire connaître et d’étudier l’œuvre de l’écrivain italien. Pour les éditions Robert Laffont, elle a choisi et présenté les textes rassemblés dans le deuxième volume des Œuvres de la collection « Bouquins ». Elle a également traduit deux volumes de nouvelles de Buzzati inédites en France publiés dans la collection « Pavillons » : Nouvelles inquiètes (2006), Nouvelles oubliées (2009). Une troisième traduction sera publiée l’an prochain.

Rencontre organisée en collaboration avec la librairie La Machine à Lire.


Aspettando natale : une soirée de musique, jeux et échanges autour de quelques spécialités de Noël.
Mardi 13 décembre à 19h00 à la salle Jacques Brel à Villenave d’Ornon.



Année 2010/2011


Un groupe de 4 jeunes musiciens italiens présenteront le livre “L’ultimo quadro di Van Gogh“.
Un concert clôturera cette rencontre. 

Samedi 28 mai à 17h30, Wine bar (Bordeaux)


 


Théâtre, Cie Tutti pazzi di teatro
13 mai 2011, 20h, salle Melies, Villenave d’Ornon


Une représentation théâtrale aura lieu le vendredi 13 mai à la salle Melies à Villenave d’Ornon. Les comédiens, brillants et passionnés, apprennent la langue italienne par le biais du théâtre à l’Université du Temps Libre. Les cours sont dispensés une fois par semaine par Stefania Graziano. Cette année au programme trois sketchs de Stefano Benni, Il sogno del muratore, Sherlock barman, Fratello bancomat, et une comédie de Dario Fo, Sotto paga, non si paga.

— Entrée 5€, réservation auprès de l’association Notre Italie (par chèque). Achat possible des billets le jour de la représentation —

 


Exposition de photographie sur la Locride (Calabre)
5 mars 2011, Forum des arts & de la culture de la ville de Talence


Le but de la manifestation organisée par le Forum de Talence est de faire découvrir un visage différent de la Calabre à travers les clichés de Stéphane Glockner pris en Locride (exposition du 5 au 19 mars 2011) et une rencontre organisée samedi 5 mars à 15h. Stefania Graziano, présidente de l’association et enseignante d’italien, présentera cette région peu connue à travers la littérature et la musique (l’affiche de l’annonce la manifestation).